Y a-t-il des viols chez les animaux ?

C’est le printemps ! Pour l’occasion, Animaux-online vous propose une série de cinquante articles sur la sexualité de nos animaux. Vous allez enfin tout savoir sur ce que vous n’avez jamais osé demander. Aujourd’hui… le viol.

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Il est difficile d’interpréter correctement les comportements reproducteurs propres à chaque espèce et de distinguer une « cour pressante » d’un viol. Il arrive cependant qu’un chien expérimenté et très « dominant » force une jeune chienne (pas forcément en chaleur). Le comportement persiste, même si la femelle se soumet ou si le chien est attaqué.

Certains chercheurs (très controversés par les féministes) pensent que le viol est l’une des stratégies reproductives sélectionnées par l’évolution, laquelle permettrait aux mâles rejetés de féconder par la force les femelles réticentes. Dans le règne animal, les exemples ne manquent pas de relations sexuelles visiblement non consenties.

La mouche scorpion, ou panorpe, dispose, par exemple, de petites pinces qui l’aident à vaincre la résistance de sa femelle.

Plusieurs cas de harcèlement sexuel et de coercition sexuelle commis par des otaries de Kerguelen sur des manchots royaux ont défrayé la chronique l’an passé… Des « gangs » de jeunes dauphins tursiops australiens s’associent pour enlever une femelle et la forcer à s’accoupler avec eux. Les babouins sont également coupables de « tournantes ».

Et si l’éléphant de mer (Mirounga angustirosis) est un gros pacha qui surveille son gigantesque harem, à la périphérie, certaines des épouses royales sont violées par des rivaux célibataires…