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La jeunesse s’engage pour la Journée mondiale de la vie sauvage

Une nouvelle génération, sensibilisée à l’urgente nécessité de protéger les animaux contre la criminalité et les problèmes environnementaux, veut faire entendre sa voix et s’engage à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, ce vendredi 3 mars.

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La jeunesse s’engage pour la Journée mondiale de la vie sauvage
Shutterstock

«Écoutons la voix des jeunes», clame l’ONU à l’occasion de cette nouvelle édition de la Journée mondiale de la vie sauvage. Lutte contre la criminalité, problèmes environnementaux, répercussions économiques: les défis auxquels sont confrontés la nouvelle génération pour la préservation de la vie sauvage sont de taille. Il est donc essentiel selon l’ONU, de sensibiliser les jeunes générations et d’encourager ceux qui veulent déjà s’engager.

Les jeunes représentent aujourd’hui près d’un quart de la population mondiale, soit environ 1,8 milliard de personnes entre 10 et 24 ans. La problématique de la conservation des espèces sauvages et de l’environnement dans son ensemble les concerne directement. «Aujourd’hui nous faisons face à la sixième extinction de masse, toute espèce confondue», rappelle Céline Sissler-Bienvenu, directrice France et Afrique francophone de l’ONG Ifaw*. «Beaucoup de jeunes ont conscience de ce problème, ils ont des choses à nous apporter et ont un rôle majeur à jouer pour leur avenir. Il est essentiel d’être à leur écoute, mais pour cela, il faut leur donner la parole et un accès aux instances internationales qui, aujourd’hui, leurs sont fermées.»

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Animée par cette idée, l’Ifaw a organisé en septembre 2016, un premier forum international pour la jeunesse et les peuples. Il a réuni 34 jeunes du monde entier, issus de différents milieux: artistes, étudiants en droit, militants antibraconnage, etc., tous bénévoles pour une association de défense des animaux.  «Les revendications de ces jeunes sont très claires. Ils veulent être entendus. La génération actuelle de dirigeants n’a pas réussi à protéger efficacement les animaux et leur environnement. Les jeunes sont nés avec cette problématique environnementale, ils y ont déjà réfléchi et sont créatifs pour trouver des solutions», estime Céline Sissler-Bienvenu.

L’édition 2017 de la Journée mondiale de la vie sauvage, dédiée à la jeunesse, est le prolongement de cette action. A cette occasion, une première structure des «futurs jeunes leaders pour la conservation» est officiellement lancée, sous le nom de Youth 4 Conservation.

«Chacun peut faire quelque chose à son échelle, et là encore, ce sont les jeunes qui nous le disent», souligne Céline Sissler-Bienvenu. «Qu’il s’agisse de ramasser les déchets sur les plages, de faire des veilles sur Internet pour repérer les annonces illégales d’espèces protégées sur les sites de vente en ligne, ou bien d’acheter uniquement des œufs issus de poules élevées en plein air, il y a beaucoup de moyen pour agir. Tout le monde à un rôle à jouer, et l’avenir de la planète n’est pas seulement l’affaire de quelques-uns. Il faut prendre conscience qu’une planète qui va mal, c’est une humanité qui va mal.»

La Journée mondiale de la vie sauvage a été instaurée par l’ONU en 2014. Depuis, tous les 3 mars, les organisations et personnes engagées sont invitées à célébrer la vie sauvage dans toute ses formes et à partager les actions en faveur de sa préservation.

*Le Fonds international pour la protection des animaux

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