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7 règles d’or pour le soigner soi-même

Comme nous, nos animaux ont parfois de petits problèmes de santé que leurs maîtres peuvent prendre en charge seuls, sans passer par la case vétérinaire. À eux de savoir les identifier et les soigner sans passer à côté de quelque chose de plus sérieux.

7 règles d’or pour  le soigner soi-même
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L’automédication appliquée à nos animaux de compagnie n’est pas à proscrire. Mais, bien souvent, par crainte d’un coût élevé de la consultation vétérinaire, les maîtres y ont recours sans trop savoir jusqu’où va leur compétence et exposent leurs animaux à des problèmes plus graves que le petit bobo de départ. Pour éviter de tomber dans ces pièges, il suffit pourtant de s’en tenir à sept règles d’or…

1 – Ne soigner que les adultes non fragiles

Par définition, un animal fragile a plus de risques qu’un autre de présenter rapidement des complications si le traitement qu’on lui administre n’est pas le bon. C’est pourquoi la médication sans passer par le vétérinaire ne s’adresse pas aux jeunes (chiots ou chatons), aux femelles gestantes ou allaitantes, aux animaux âgés ou ayant une maladie chronique comme un diabète, une insuffisance rénale, cardiaque, hépatique, etc. Chez ceux-là, en cas de symptôme inhabituel, il vaut mieux avoir d’office le «réflexe vétérinaire».

2 – Ne soigner que les troubles mineurs

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Quand on n’est pas vétérinaire, il n’est pas toujours facile de faire la distinction entre un symptôme mineur et quelque chose qui paraît bénin mais qui ne l’est pas. C’est pourquoi, avant d’entreprendre quoi que ce soit, il faut s’en tenir à l’état général de son animal : si, hormis le symptôme (petite plaie, vomis­sement isolé, diarrhée de faible intensité et non hémorragique, etc.), son comportement reste inchangé, qu’il est toujours aussi joueur, qu’il mange bien et ne semble pas abattu, la situation est rassurante. À l’inverse, si en plus de présenter ce symptôme, il est prostré ou au contraire très agité et ne veut pas qu’on le manipule, l’avis du vétérinaire est incontournable. Son recours l’est aussi, et cette fois en urgence, devant certains symptômes inquiétants comme une fièvre supérieure à 39° C (pensez à prendre sa température au moindre doute), des efforts répétés mais vains pour vomir avec une forte salivation, des vomissements interminables, des diarrhées hémorragiques, la présence de sang dans ses urines, des difficultés pour respirer, des troubles de l’équilibre, une perte de connaissance, etc.

3 – Soigner des troubles ponctuels

Un trouble mineur va vite disparaître alors qu’une pathologie plus sérieuse va continuer d’évoluer, même si cela ne se produit pas de manière visible. C’est pourquoi soigner soi-même son animal n’a pas vocation à durer. Si vous ne constatez aucune amélioration dans les 24 heures, vous devez passer la main au vétérinaire. Il faut même le faire plus tôt si d’autres symptômes apparaissent entre-temps. Enfin, si le traitement que vous lui avez donné semblait lui réussir mais que, lorsque vous l’arrêtez (dans les 48 heures au maximum), le symptôme réapparaît, une consultation s’impose.

4 – Un seul et unique traitement

Donner un seul principe actif est une règle de sécurité très importante pour éviter toute interaction entre différents médicaments (surtout s’il prend déjà des médicaments prescrits par le vétérinaire). De plus, si le traitement donné est mal supporté, cela permet de l’identifier tout de suite.

5 – Un traitement adapté à son espèce

Humains, chiens, chats : si nous partageons le même toit, nos espèces sont bien différentes et un traitement qui convient à la nôtre ne convient pas forcément à notre chien ou notre chat. Ce n’est pas une question de poids (un petit chien pèse autant qu’un chat) mais de métabolisme. C’est pourquoi la plupart des antidouleurs destinés aux chiens sont toxiques pour les chats. C’est aussi pourquoi les antidouleurs destinés aux humains sont très souvent toxiques pour nos animaux. Quelques comprimés d’ibuprofène (l’un des anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus utilisés chez l’humain) peuvent tuer un chien en quelques jours. Et un seul comprimé de paracétamol peut provoquer une insuffisance hépatique grave, voire mortelle, chez le chat. Il n’y a pas que les comprimés qui peuvent s’avérer dangereux : une pommade à base de lidocaïne (un anesthésiant local) peut aussi rendre un chat bien malade, en détruisant ses globules rouges. Seules quelques rares molécules sont communes à l’homme et à l’animal: il s’agit surtout d’antibiotiques de la classe des pénicillines – mais leur posologie diffère – et de traitements à visée neurologique.

6 –  Un traitement réputé très bien toléré

Soigner, c’est toujours un compromis entre l’efficacité, qui doit être la meilleure possible, et la tolérance, qui doit être optimale. Pour des troubles mineurs, il est donc hors de question de prendre des risques sous peine de faire plus de mal que de bien. Lorsque l’on veut soigner soi-même son animal, seul le traitement en vente libre le mieux toléré a donc sa place! C’est généralement le cas de l’homéopathie (en 9CH, à raison de trois granules deux fois par jour, jusqu’à amélioration). Ce n’est certainement pas le cas des huiles essentielles (qui peuvent s’avérer très toxiques, surtout chez le chat) : ce n’est pas parce que c’est naturel que c’est bien toléré.

7 – Avec l’aide du vétérinaire pour gérer une poussée

Si votre animal a une pathologie chronique susceptible d’évoluer par poussées, le vétérinaire peut vous indiquer un produit à administrer en attendant la consultation, pour le soulager. Plus que de la médication personnelle, c’est de l’anticipation! En revanche, il n’est pas question d’utiliser sans son accord préalable un médicament qu’il a prescrit à votre animal précédemment, au seul motif que les symptômes ressemblent à ceux qui l’avaient généré : vous pourriez faire plus de mal que de bien.

Son armoire à pharmacie idéale

En homéopathie : Ignatia, pour tout problème en rapport avec une hyperémotivité, et Passiflora, en cas d’hyperanxiété (légèrement sédatif). Aconit, face à une fièvre qui grimpe très vite. Arnica, en cas de choc. Arnica et Phosphorus, après une opération pour l’aider à se remettre. Apis, pour les piqûres d’insectes. Cantharis, pour soulager une inflammation de l’appareil urinaire. Drosera, en cas de toux quinteuse. Nux vomica, en cas de vomissements. Rhus tox, pour les chiens qui ont des petites douleurs articulaires. Staphysagria, pour favoriser la cicatrisation d’une plaie. Thuya occidentalis, en cas de verrues.

Et aussi : des comprimés de Lactéol ou d’ultralevure en cas de diarrhée passagère, de l’huile de paraffine pour aider un chat à faire passer une boule de poils, de l’eau oxygénée à 10 % pour les petits saignements, de la Bétadine cutanée pour désinfecter une plaie, une pommade type Homéoplasmine pour favoriser la cicatrisation, de la Biafine (en cas de brûlure), de l’Hexomédine sur les piqûres de tiques, etc.

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