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Une vue à deux de Justine Caizergues est le prix littéraire de la SCC

C’est à ‘Une vue à deux’ de Justine Caizergues que la Société Centrale Canine vient de remettre, le jeudi 17 novembre, son 8e Prix littéraire à l’Hippodrome d’Auteuil, dans le cadre du Salon des Artistes Animaliers, de chasse et de la nature.

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Une vue à deux de Justine Caizergues est le prix littéraire de la SCC
Shutterstock

Ce prix récompense, chaque année depuis 2006, les meilleures œuvres francophones mettant en exergue les relations entre l’Homme et le Chien. Après avoir distingué Jean-Christophe Rufin pour Le Collier Rouge l’an passé, le jury a cette année été séduit par le roman d’une jeune et talentueuse auteure montpelliéraine de 22 ans. Son ouvrage, intitulé Une vue à deux, a été élu à l’unanimité, parmi une trentaine de livres concurrents. Le jury a aimé ce roman à multiples facettes, une réflexion sur le handicap qui frappe sans frontière, un récit haletant. Le roman est publié aux éditions Les Presses Littéraires.

Le jury a attribué le 2e Prix de la Société Centrale Canine à l’écrivain et cinéaste Samuel Benchetrit pour Chien aux éditions Grasset. Il a été séduit par cet ouvrage déjanté, qui verra bientôt le jour en salle : le tournage de son adaptation cinématographique vient de débuter mi-octobre.

Un jury de personnalités et d’experts du monde cynophile

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Pour cette 8e édition du Prix littéraire de la Société Centrale Canine, le jury était composé de 6 jurés : Anne-Marie Class (secrétaire général adjoint de la SCC), André Demontoy (docteur-vétérinaire), Christian Eymar-Dauphin (président de la SCC), Imré Horvath (historien et photographe), Roger Madec (auteur et sénateur de Paris) et Christine Vervaet (salariée de la SCC).

Une vue à deux de Justine Caizergues choisi a l’unanimité

« Marion est une jeune femme à laquelle tout sourit : son fiancé vient de la demander en mariage, son métier d’opticienne l’épanouit pleinement et sa famille l’entoure de beaucoup d’affection. Mais soudain, elle perd la vue au détour d’une rue. Ce jour-là, ce n’est pas seulement sa rétine qui l’abandonne, c’est également toute sa joie de vivre et une partie de ses certitudes. Pas à pas, elle va tenter de se reconstruire, aidée par un être sur lequel elle n’aurait jamais parié. »

Samuel Benchetrit et « chien » en seconde position

Le jury a apprécié l’humour acerbe de Chien de Samuel Benchetrit aux éditions Grasset. 

« Je ne pouvais pas trop regarder mon fils jouer avec le chien de notre petite voisine parce que ma femme me parlait :

– La peau me brûle, je perds mes cheveux et mes ongles jaunissent. Je suis allée consulter un spécialiste, le docteur Zenger, et figure-toi qu’il a fini par trouver la cause de cette maladie… Tu veux connaître la cause, Jacques ?
– Oui.
– C’est toi… C’est toi, Jacques !
– Moi ?
– Oui. D’ailleurs, tu apprendras que désormais cette maladie porte ton nom, c’est une Blanchoïte  aiguë. (Je m’appelle Jacques Blanchot.) Pour le moment, il n’y a rien à faire pour la soigner. Ni traitement. Ni crème. Alors… il faudrait que tu partes.
– Quand ça ?
– Maintenant… »

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