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Que faire de son corps après sa mort ?

Avec une espérance de vie bien plus courte que la nôtre, nos petits compagnons finissent tôt ou tard par disparaître. Se pose alors la question de savoir quoi faire de leur corps…

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Que faire de son corps après sa mort ?
Arnaud Beinat

Lorsque son animal disparaît, la gestion de son corps est plus aisée lorsqu’on habite une maison avec un jardin plutôt qu’un appartement dans une grande ville. Pour autant, tout n’est pas permis…

L’enterrement chez soi

Enterrer le corps de son ami chien, chat ou même hamster dans son jardin est la première idée qui vient à l’esprit quand on possède un bout de terrain. C’est théoriquement possible, mais uniquement pour un animal de moins de 40 kilos et à condition d’enfouir le corps à un mètre de profondeur au minimum, en veillant à placer le corps entre deux couches de chaux vive et à distance d’au moins 35 mètres de toute habitation et de tout point d’eau.
Beaucoup de propriétaires qui optent pour un enterrement chez eux marquent l’endroit en plantant un arbre, un arbuste ou des fleurs, comme pour la sépulture d’un proche humain…

L’incinération

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L’incinération est une alternative de plus en plus souvent retenue. Elle est soit collective – plusieurs animaux étant incinérés simultanément – soit individuelle, éventuellement à l’occasion d’une cérémonie si tel est le souhait des propriétaires. Quand elle est individuelle, les propriétaires peuvent récupérer les cendres de leur animal et les rapporter dans une urne pour les conserver ou les répandre où ils le souhaitent (un jardin, une plante, un lieu de promenade, ou même un carré dédié à cet effet dans les cimetières animaliers). En cas d’incinération collective, les cendres peuvent être jetées en mer.
Si votre petit compagnon est décédé chez le vétérinaire, c’est ce dernier qui se charge de faire enlever sa dépouille par un service spécialisé. Si la mort s’est produite chez vous, c’est à vous de faire la démarche. Mais quelle que soit l’option choisie, il y a un coût, entre 60 et 150 euros selon le poids de l’animal et la formule retenue.

Le cimetière

Plus répandu depuis quelques années, l’enterrement dans un cimetière permet de déposer soit le cercueil, soit l’urne contenant les cendres. Cela ne peut se pratiquer que dans un cimetière animalier (comme celui d’Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine). Les services de pompes funèbres s’occupent de tout (coût de 100 à 600 euros pour l’inhumation et le cercueil, auxquels il faut ajouter des frais de concession annuels).

Le cimetière virtuel

Pour ceux qui n’ont pas une telle somme, des cimetières animaliers virtuels et gratuits proposent de rendre hommage à son animal en y mettant sa photo et un message. (amonami.30millionsdamis.fr ou encore ­lecimetiere-animalier.net)

La taxidermie

Dernière solution enfin, de loin la plus coûteuse, c’est la naturalisation par un taxidermiste qui se charge de redonner l’apparence du vivant à la dépouille de votre animal grâce à un rembourrage par des matériaux spéciaux. Le coût peut aller jusqu’à plusieurs centaines voire milliers d’euros. Et il faut pouvoir regarder l’animal disparu qui, lui, vous contemple comme s’il était en vie…

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