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Une journée pour les océans

Ce 8 juin, la planète célèbre la Journée mondiale des Océans. Elle vise à nous rappeler l’importance de l’océan comme source de vie. Proclamée il y a dix ans à l’occasion du Sommet de la Terre et des Nations Unies qui s’est tenu à Rio de Janeiro, elle a pour but de nous sensibiliser sur notre rôle dans la préservation de la qualité des milieux marins et de leurs ressources.

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Une journée pour les océans
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C’est aussi l’occasion de rappeler les menaces qui pèsent sur cet écosystème directement du fait de l’activité humaine : surpêche, déchets, épandages chimiques sur les cultures, marées noires…

Un petit tour d’horizon des menaces aujourd’hui identifiées et contre lesquelles nous pouvons agir.

Le réchauffement climatique 

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On le sait aujourd’hui, l’activité humaine, et l’exploitation des énergies fossiles conduisent inéluctablement à l’augmentation du niveau des gaz à effet de serre, présents dans l’atmosphère, notamment le CO2. Le réchauffement de la planète qui s’ensuit provoque la fonte des glaciers et de la banquise, faisant remonter le niveau de la mer et modifiant l’écosystème marin.

Le plastique 

Stopper notre consommation de sacs plastiques n’est pas une mode des citadins. C’est une nécessité quand on sait qu’un continent constitué uniquement de déchets de matières plastiques flotte et dérive dans le nord de l’océan pacifique. Sa superficie est tellement grande (un tiers des Etats-Unis, six fois la France) qu’on parle de 7è continent. En réalité, il n’est pas le seul. Ces amas de matières plastiques se retrouvent dans cinq grands bassins océaniques, au sein du Pacifique Nord, mais aussi du Pacifique sud, de l’Atlantique Nord et Sud et de l’océan indien. Non seulement ces déchets détruisent le milieu marin mais ils blessent et tuent les animaux qui y sont pris au piège ou qui les absorbent, comme les goélands qui meurent de faim l’estomac plein… de plastique !

La surpêche 

Nous pêchons plus que nous ne consommons. Comme pour les produits dans les supermarchés, nous gaspillons les produits de la mer. La pêche industrielle, qui ramasse sans distinguer les espèces, est la principale responsable de la situation. Elle vide les océans au point que la FAO estime qu’une espèce de poisson sur trois est au bord de l’extinction tandis que 7 des 10 espèces les plus importantes sont en voie de disparition. Il faut revenir sur la technique de pêche de chalutage qui consiste à racler le fond des océans et à remonter à la surface tout ce qui s’y trouve sans distinction d’espèces, de taille et de destination.

Les espèces invasives

Si de nombreuses espèces de poissons sont en train de disparaître, certaines colonisent de nouveaux territoires grâce à l’homme, occupant peu à peu un écosytème dont elles chassent les occupants originels. C’est le cas du crabe vert européen aux Etats-Unis, en Argentine, Australie, Canada, Japon, et Afrique du sud, la méduse à peigne qui inonde la mer noire et se nourrit des poissons qui y vivent, ou encore l’ascidie plissée qui colonise l’Arctique.

Les marées noires

Plateformes offshores, oléoducs, pipelines, cargos qui vident leurs cuves en pleine mer… le pétrole souille à la fois les mers et les côtes détruisant aussi bien la faune que la flore. Une marée noire, c’est tout un écosystème qui s’éteint pour plusieurs années. Toutes les espèces sont touchées : du plancton aux poissons, mammifères marins mais aussi oiseaux qui s’engluent dans les nappes. 

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