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Alizé : un dauphin du Marineland d’Antibes est décédé

Un communiqué du Marineland d’Antibes annonce que le dauphin, âgé de 24 ans, a succombé à un problème rénal chronique le 12 mai dernier. Sa mort intervient plus d’un an après la disparition de Valentin. L’orque, âgée de 19 ans, est décédée des suites d’une torsion de l’intestin. La série noire continue pour les pensionnaires du parc aquatique .

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Alizé : un dauphin du Marineland d’Antibes est décédé
Shutterstock/A_Lesik

Un communiqué du Marineland d’Antibes annonce que le dauphin, âgé de 24 ans, a succombé à un problème rénal chronique le 12 mai dernier. Sa mort intervient plus d’un an après la disparition de Valentin. L’orque, âgée de 19 ans, est décédée d’une torsion de l’intestin. La série noire continue pour les pensionnaires du parc aquatique.

« Alizé souffrait d’un problème rénal chronique, une autopsie en cours nous permettra de confirmer la cause de son décès, poursuit la communication de Marineland. Les soigneurs, vétérinaires et l’ensemble des équipes de Marineland n’ont pas ménagé leurs efforts pour lui apporter les meilleurs soins : un scanner a même été réalisé, une première en France, pour s’assurer d’envisager toutes les options de traitements possibles. Malgré tous nos efforts, la maladie d’Alizé s’est révélée incurable ».

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Son décès intervient plus d’un an après celui de Valentin. L’orque, âgée de 19 ans, est morte des suites d’une torsion de l’intestin quelques semaines après les intempéries qui avaient ravagé le parc aquatique en octobre 2015. Les animaux pataugaient dans l’eau boueuse. 90 % des installations avaient été touchées, ce qui avait affecté, évidemment, la vie des animaux. 

Depuis plusieurs années, les associations de protection animale réclament l’arrêt de la détention des cétacés dans des bassins, trop petits par rapport à leur habitat naturel, les mers et les océans du globe, et la mise en scène de ses pensionnaires, nés en captivité. L’association C’est assez annonce sur son site que Mila et Eclair, deux autres dauphins du Marineland d’Antibes sont morts sucessivement en janvier et février 2015. Ses membres militent encore aujourd’hui devant le parc Astérix détenant des dauphins. En France, deux autres structures détiennent des cétacés, Planète sauvage et Le Moorea Dolphin Center, en Polynésie française. Un projet d’ouverture d’un 5e établissement de ce type a été annoncé par le zoo d’Amnéville mais n’a encore donné lieu à rien de concret. 

Une autre association, Creative Evolution trough Animal Sanctuary European Association (Cetasea)  propose une évolution des conditions de vie des cétacés des bassins des parcs aquatiques vers des bassins en mer. Ce refuge semi naturel serait implanté dans une aire marine côtière pour accueillir essentiellement des dauphins et des otaries venus de parcs aquatiques européens ou issus d’échouages, contenus par des filets et des pontons, visibles par le public uniquement depuis des promontoires en surplomb, et surtout sans mise en scène. L’objectif est aussi d’y poursuivre des recherches sur la réhabilitation et la réintroduction des dauphins.

De l’autre côté de l’Atlantique, le parc aquatique Sea World s’est vu interdire de vendre, acheter ou laisser se reproduire ses orques par une loi de l’État californien, comme c’est déjà le cas en France. Le décès du dauphin Alizé conduira-t-il les parcs à réviser leur position sur les conditions de détention de ces merveilleux animaux aquatiques ?

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