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L’Australie envoie un robot tuer les chats errants

Afin de protéger ses espèces en voie de disparition, l’Australie a annoncé en 2015 son projet d’éradiquer quelque deux millions de chats errants jugés comme la menace principale. Aujourd’hui, le moyen de leur éradication a été mis au point : un robot qui envoie du poison sur les chats.

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L’Australie envoie un robot tuer les chats errants
Shutterstock

L’Australie compterait quelques 20 millions de chats errants qui tueraient chaque année 75 millions d’animaux sauvages, notamment des marsupiaux et des oiseaux menacés de disparition comme la perruche nocturne.

Pour protéger ces espèces endémiques, le gouvernement australien a donc décidé en juillet dernier de lancer une vaste opération d’extermination, afin de limiter la disparition d’espèces en danger. Le premier objectif vise à éliminer 10% de la population de ces prédateurs, soit deux millions sur 5 ans. Restait à trouver une méthode efficace et sélective, ne visant que les chats errants.

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Il semble qu’elle ait été trouvée par une équipe d’ingénieurs australiens dirigée par le biologiste John Read. Après sept ans de travaux et près de 450 000 dollars de développement, un robot tueur a été mis au point. Quatre exemplaires sont déjà en service dans la réserve naturelle de Pullen Pullen. A l’ouest de l’île continent, ce territoire qui s’étend sur 58000 ha, est le seul endroit de la planète qui abrite la perruche nocturne sur laquelle les chats errants exercent une menace.

Le robot est composé de lasers qui permettent de distinguer, par la hauteur et la distance ventre-sol, l’animal visé afin de ne pas toucher les dingos ou les wombats par exemple. Cette distinction faite, le robot envoie un jet de poison qui se dépose sur la fourrure du chat. Très méticuleux dans sa toilette, le chat errant ne manque pas de lécher son pelage et d’absorber le poison mortel. La mort survient quelques heures après l’ingestion.

1,7 million de dollars (1 million d’euros) avaient aussi été accordés à l’emploi d’un poison déjà existant, le «ProBait», sur 850 000 hectares de terres protégées.

Beaucoup d’Australiens sont opposés à ces mesures radicales et les propriétaires de chats, qui avaient été invités à les garder cloîtrés chez eux, sont inquiets pour leurs animaux.

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