Publicité

Participez à la 19e Nuit Internationale de la chauve-sour

La Société française pour l’étude et la protection des mammifères vous invite à observer les chauves-souris partout en France ce week-end, durant la nuit du 29 au  30 août.  Pour connaître la sortie la plus proche de chez vous, rendez-vous sur nuitdelachauvesouris.com

Partager cet article :
Publicité
Participez à la 19e Nuit Internationale de la chauve-sour
Fotollia

Comme chaque année, la Société française pour l’Etude et la protection des mammifères, invite le public à découvrir cette espèce nocturne le temps d’une nuit. Cette 19è nuit internationale, coordonnée par Eurobats, le secrétariat de l’accord européen relatif à la protection des chiroptères, rassemble plus d’une trentaine de pays comme l’Allemagne, l’Andorre, la Bulgarie, la France, la Hongrie, l’Irlande, la Lettonie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, la Portugal, la République Tchèque, la Royaume-Uni, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, la Suisse, le Mexique, le Maghreb et l’Ukraine !

Dans tous ces pays, des bénévoles proposent gratuitement à un public de tous âges conférences, diaporamas, sorties nocturnes pour leur faire découvrir les mœurs des chauves-souris, leurs techniques de chasse au sonar et même leurs cris grâce à un détecteur d’ultrasons. La thématique de cette année est la forêt, un milieu riche en insectes dont se nourrissent les chauves-souris.  

Un chasse au sonar

Publicité

Au crépuscule, la plupart des chauves-souris quittent leur gîte pour partir à la chasse. Elles arrivent, malgré l’obscurité la plus complète, à détecter non seulement les obstacles statiques dans les airs mais aussi à repérer et capturer des proies mobiles pour satisfaire leur appétit. C’est que Mère Nature les a pourvues d’un sonar naturel appelé par les scientifiques «système d’écholocation».

Cet appareil de repérage biologique produit d’abord des ultrasons. Des signaux inaudibles pour l’oreille humaine, donc supérieurs à 20 kiloherzt, que les chauves-souris sont capables d’émettre à une fréquence très rapide de 50000 à 200000 vibrations par seconde par les narines ou par la bouche, selon les espèces. Ainsi, elles «scannent» en permanence leur environnement par l’envoi dans plusieurs directions de rayons sonores qui ne dépassent pas les 25 mètres et sont comparables à des faisceaux de lumière.

Il semblerait que chaque chauve-souris diffuse une fréquence qui lui est propre. Celle-ci varie aussi selon l’activité de l’animal (cris de chasse, appels pour l’accouplement…). Puis, telles des paraboles, leurs grandes oreilles réceptionnent efficacement les échos aériens qui leur reviennent. Leur cerveau analyse les données reçues (la nature, la forme, la position de leur objet et éventuellement son sens de déplacement et sa vitesse). Par exemple, ces chiroptères déterminent la proximité d’un obstacle ou d’une proie à la vitesse des allers-retours des sons envoyés. Plus ils augmentent et plus leur longueur d’onde diminue, plus la distance qui les sépare est réduite. C’est les yeux fermés que ces dernières capturent leur déjeuner. Parmi la faune de notre planète, les baleines, les orques, les dauphins… sont également équipés de ce parfait système de détection des échos.

Le Palmarès 2024 des villes où il fait bon vivre avec son chien
Le Palmarès 2024 des villes où il fait bon vivre avec son chien
Le magazine 30 millions d’amis
Le n°1 de la presse animalière

Chaque mois, devenez le meilleur des maîtres et retrouvez tous nos dossiers et conseils d’expert. Découvrez nos offres papier et numériques...

Publicité