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Les bienfaits de l’acupuncture pour nos animaux de compagnie

Chiens ou chats hyperactifs, apathiques, arthrosiques, épileptiques… Leurs maîtres peuvent avoir recours à l’acupuncture pour éviter une surmédication de leur animal de compagnie. Une méthode douce et efficace.

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Les bienfaits de l’acupuncture pour nos animaux de compagnie
Shutterstock/steffiheufelder

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« L’acupuncture, c’est planter des petites aiguilles sur des points stratégiques de circulation d’énergie », définit le docteur vétérinaire Servanne Hochet. « Mes premiers gestes durant la consultation, qui dure environ trois quarts d’heure, est de les identifier en palpant mon patient. Ensuite, l’animal tranquillisé, je pique. » 

En France, seuls les titulaires d’un diplôme de docteur en médecine ont le droit d’exercer la médecine traditionnelle chinoise. Avant de mettre en pratique les techniques d’acupuncture chez les animaux, les vétérinaires sont formés dans le cadre d’une formation continue dispensée à l’école nationale vétérinaire de Toulouse et dans des centres agréés (IMAOV, AVETAO, GEAO).

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« Contrairement à ma pratique conventionnelle, je ne soigne pas un symptôme. Je traite l’état de santé global de l’animal, précise la spécialiste, diplômée depuis un an. Les premiers patients à bénéficier de cette technique de soins ont été Sidela, son chihuahua, et Devine, son chat. « Je me suis formée après avoir constaté les bienfaits de l’acupuncture pour mon propre bien-être », explique celle qui a ajouté une corde à son arc de soignante et pratique depuis un an.

Aujourd’hui, la vétérinaire reçoit, pour l’acupuncture, un patient par semaine dans sa clinique du Mont Griffon, à Yerres (91). Il s’agit généralement de chiens et de chats âgés, mais aussi d’animaux épileptiques, atteints de maladies chroniques, ou souffrant de problèmes de comportement… Leurs maîtres souhaitant leur apporter du confort et éviter la surmédication.

« Durant un an, j’ai soigné avec mes aiguilles un labrador âgé de 14 ans perclus d’arthrose. Ce vieux chien n’arrivait plus à monter ou à descendre les trois marches qui menaient de sa maison au jardin. Tous les deux mois environ, ses propriétaires me le confiaient. Quelques jours après la consultation, il était ragaillardi et arrivait à se déplacer. Nous l’avons ainsi maintenu et nous avons amélioré son quotidien jusqu’à son décès », relate Servanne Hochet. Parfois, une simple aiguille bien placée peut soulager…

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