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Le cirque Knie renonce aux éléphants

Le cirque national suisse des frères Knie a annoncé qu’il n’exploiterait plus ses deux éléphants dans ses spectacles dès 2016. Une victoire de plus pour les associations de protection animale qui réclament des cirques sans numéros d’animaux sauvages.

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Le cirque Knie renonce aux éléphants
Fotolia

C’est la dernière tournée de Dehli et Ceylon. Ces deux femelles éléphants rejoindront ensuite un groupe de pachydermes au zoo de Rapperswil appartenant au cirque national suisse des frères Knie. Elles signent ainsi la fin de leur carrière d’artistes. Cette décision a été motivée suite à la mort de congénères âgées en juin et juillet derniers. Leurs propriétaires souhaitent les intégrer dans un groupe de cinq femelles et un mâle Thisiam venu du zoo polonais de Katowice.

Cette mise à la retraite est une initiative individuelle du cirque Knie car, en Suisse, les spectacles d’animaux sauvages ne sont pas interdits. Même si le changement de réglementation serait semble-t-il envisagé. La société helvète emboîterait ainsi le pas aux pays qui ont d’ores et déjà mis des restrictions sévères à l’exploitation d’animaux sauvages dans les spectacles, répondant aux revendications de plus en plus relayées et soutenues par l’opinion publique des associations de protection animale.

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C’est le cas de la Catalogne dans le nord de l’Espagne. La région a interdit l’exploitation des animaux sauvages dans les cirques durant l’été 2015, comme nos voisins belges depuis plus d’un an, la Grande-Bretagne, la Grèce ou encore l’Autriche.

En France, il n’y a pour le moment aucune interdiction d’exploitation des animaux sauvages dans les cirques. Seules leurs conditions de détention et d’utilisation ont été durcies en 2011. L’arrêté du 18 mars 2011 impose, par exemple, des tailles de cages de 7 m2 minimum pour les fauves, des chaînes matelassées pour les éléphants, tandis que les lions de mer et les otaries doivent bénéficier d’un bassin. Des exigences jugées insuffisantes et ne garantissant en aucun cas le bien-être des animaux pour les associations de protection animale, au premier rang desquels figure la Fondation 30 Millions d’Amis, qui poursuivent leur combat auprès du ministère de l’Agriculture pour obtenir le bannissement définitif de leur utilisation à des fins de divertissement sous les chapiteaux. 

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