Publicité

Deuil d’un animal : publier vos souvenirs, c’est maintenant possible !

Pour les amoureux des chiens et des chats, la vie est souvent rythmée par des rencontres mais aussi des pertes… Afin de garder à tout jamais une trace de ces merveilleux compagnons de vie, les éditions des Coussinets proposent de les figer sur le papier. Nous avons rencontré Dominique Beudin, la créatrice de cette maison d’édition pas comme les autres, qui nous parle plus en détail de son projet.

Partager cet article :
Publicité
Deuil d’un animal : publier vos souvenirs, c’est maintenant possible !
Shutterstock

Animaux-Online : Comment vous est venue l’idée de créer cette maison d’édition ?

Dominique Beudin : J’ai 73 ans et j’ai fait ma carrière à l’Agence française de développement, en Afrique. Quand j’ai arrêté de travailler, j’ai créé ma petite entreprise. Je fais des missions en Afrique depuis 10 ans, mais là, j’ai envie d’arrêter. L’idée de cette maison d’édition m’est venue quand j’ai perdu ma dernière chatte, Peluche. J’ai alors fait un album photos. Ensuite, dans la dernière portée de deux de mes chats, j’ai perdu un chaton et j’ai beaucoup pleuré. Ça peut sembler idiot parce qu’elle est morte à 1 semaine, mais c’est là où j’ai eu besoin d’écrire cette expérience. En lisant des témoignages sur les réseaux sociaux, je me suis rendu compte que c’était la même douleur pour tous les gens qui perdent un chat, que ce soit un bébé ou un chat qui a partagé notre vie pendant 19 ans, comme Peluche. J’ai donc réalisé le premier album de la collection « Tous les chats de ma vie », qui vient de sortir. J’y raconte mon quotidien et celui des chats qui ont partagé – et partagent toujours – ma vie depuis 50 ans.

Premier album des éditions des Coussinets, par Dominique Beudin. 15 €

AO : Quel est son but ?

D. B. : Les chats et les chiens sont des membres de la famille comme les autres. En racontant notre vie par le prisme de nos animaux, je pense que l’on peut arriver à intéresser davantage de personnes. L’amour des animaux est alors le trait d’union entre l’auteur et le lecteur. Et puis, il s’agit surtout d’immortaliser cette période de notre vie. À partir du moment où on la raconte, où on l’illustre, on n’oublie plus. 

AO : Concrètement, comment cela s’organise ?

Publicité

D. B. : Je prévois deux types de choses. Le livre collectif avec un chapitre par animal ou par auteur, alimenté par 5 personnes maximum. Il faut que ce soit écrit dans un bon français, sinon je propose une réécriture et là, c’est plus cher. J’aurais pour principe de ne pas refuser, toutefois, s’il y a vraiment trop de travail et que ce n’est pas publiable en l’état, je proposerai plutôt une mise en ligne sur le blog. Si c’est bien écrit, ça ira vite, je ferai juste la mise en page et je produirai l’album.
Autre cas de figure : quelqu’un qui a un livre entier tout prêt. Là, par exemple, il y a un monsieur qui m’a envoyé un livre de 250 pages sur 3 chiens, c’est pratiquement prêt à être édité, ce que l’on va faire. Dans ce cas-là, c’est du sur-mesure. Le principe est de publier l’amour que l’on a eu pour nos animaux. Le reste, je m’en occupe. Je pense que ce concept peut encourager les gens à se lancer dans l’écriture. Chaque livre sera un produit à traiter différemment. Le prochain ouvrage que je voudrais sortir est : « Nos petits rescapés », qui réunirait des témoignages de sauvetages de chatons, mais aussi d’animaux qui se sont remis d’accidents ou de graves maladies.

AO : Comment comptez-vous distribuer ces ouvrages ?

D. B. : Pour la distribution, en plus du cercle familial et amical des auteurs, je pense à déposer quelques exemplaires dans des librairies. Je vais essayer d’avoir des points dans la plupart des grandes villes. Mais surtout, je pense au circuit vétérinaire. Le mien m’a déjà pris un exemplaire et des flyers, et m’a dit qu’il renverrait les gens qui sont intéressés vers moi. Je pense également aux expositions félines et canines et aux bars à chats.

AO : Combien les auteurs devront débourser pour se faire publier ?

D. B. : L’argent que devront débourser les auteurs variera en fonction de ce qu’ils demanderont. Disons que si le texte n’est pas à reprendre, qu’il y a assez de photos et que c’est dans le cadre d’un livre collectif à 3 ou à 4, je pense que, hormis le coût de fabrication, ça ne coûtera pas plus de 300 ou 400 euros, à tout casser. 

Pour soumettre vos idées d’ouvrage, vous pouvez contacter les éditions des Coussinets à Plume@editionsdescoussinets.fr

Le Palmarès 2024 des villes où il fait bon vivre avec son chien
Le Palmarès 2024 des villes où il fait bon vivre avec son chien
Le magazine 30 millions d’amis
Le n°1 de la presse animalière

Chaque mois, devenez le meilleur des maîtres et retrouvez tous nos dossiers et conseils d’expert. Découvrez nos offres papier et numériques...

Publicité