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Les tiques en hiver : elles ne disparaissent pas tout à fait !

Pendant l’hiver, on se méfie moins des parasites externes pouvant menacer les chiens, les chats et parfois l’Homme ! C’est le cas avec les tiques, dont beaucoup de propriétaires d’animaux ne se méfient pas avant le printemps. Le risque est-il cependant nul en hiver ? Pas si sûr…

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Les tiques en hiver : elles ne disparaissent pas tout à fait !
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On a tendance à croire que le froid « stérilise » l’environnement mais pas du tout : les tiques peuvent survivre à des températures basses. De plus, les changements climatiques en cours modifient tous les cycles saisonniers des animaux, y compris ceux des parasites.

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Conditions optimales d’activité des tiques

Les données varient beaucoup suivant les espèces mais les tiques apprécient une température et une humidité enlevées. Les pics d’activité des tiques se situent donc au printemps et en automne, périodes pendant lesquelles leur vitesse de développement et leur capacité de survie sont maximales.

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Pour se perpétuer, les tiques doivent trouver un hôte pour se nourrir de son sang. Contrairement aux puces, elles ne sautent pas. Les tiques guettent leurs hôtes de passage en s’accrochant à la végétation, buissons ou herbes. Leurs milieux les plus favorables sont les endroits plantés d’arbres, avec une couverture végétale importante au sol et une litière de feuilles mortes abondante.

On recense plus de 850 espèces de tiques dans le monde ! Elles ont pour point commun de se nourrir du sang des animaux qu’elles parasitent. En France, les tiques les plus dangereuses pour les chiens (parce qu’elles transmettent l’agent d’une maladie grave, la babésiose canine ou piroplasmose) sont essentiellement : Dermacentor reticulatus et Rhipicephalus sanguineus. La première se rencontre quasiment partout, sauf sur la Côte d’Azur, et la seconde est au contraire particulièrement abondante dans le Sud de la France.

L’activité continue si la température descend

La ponte et la métamorphose des larves en nymphes se font respectivement a 10-11°C et 8°C. En climat tempéré, les tiques ralentissent leur développement pendant la saison froide mais tant que la température reste supérieure à 4-5 °C, une tique peut rester active, c’est-a-dire continuer a se nourrir du sang des animaux sur lesquels elle arrive à se fixer. Dans les régions au climat doux, il est possible d’observer des infestations (et donc un risque de transmission de maladies) toute l’année.

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En-dessous de 4-5 °C, les tiques entrent dans une phase où le métabolisme se ralentit ; cette phase est appelée « diapause ». Il faut vraiment que la température descende largement (et longtemps) en dessous de zéro pour qu’une tique meure de froid. Quand la température est basse, cela ne veut donc pas dire que les tiques disparaissent !

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