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Grande America : bientôt une arrivée massive d’oiseaux mazoutés ?

Erika, Prestige… Et maintenant Grande America. Les noms de ces navires resteront dans l’histoire à cause de leur impact catastrophique sur l’environnement et la vie marine. Malgré deux oiseaux retrouvés sur les côtes françaises, le Grande America n’aurait pas encore fait d’hécatombe… Le calme avant la tempête ?

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Grande America : bientôt une arrivée massive d’oiseaux mazoutés ?
Shutterstock

Le Grande America a coulé le 12 mars à 330 kilomètres des côtes atlantiques. Se rendant de Hambourg à Casablanca, il transportait entre autres 1050 tonnes de matières dangereuses, 2100 véhicules, du fioul et du diesel marin. Comme pour toute marée noire, les associations de défense animale sont en alerte et particulièrement la ligue de protection des oiseaux (LPO) qui redoute l’arrivée massive d’oiseaux mazoutés. Pour l’instant, seuls deux oiseaux ont été récupérés sur nos côtes, l’un dans les Landes et l’autre en Pyrénées-Atlantiques. Le premier était un fou de Bassan, et l’autre un grand labbe.

Shutterstock. Un fou de Bassan

Ils avaient été souillés aux hydrocarbures du navire italien et, alors que le fou de Bassan était déjà mort au moment de sa découverte, le second oiseau n’a pas survécu à ses blessures. Mais depuis, c’est le calme plat. « Pour l’instant, nous sommes dans l’attente. La pollution va-t-elle toucher la côte ? Les oiseaux mazoutés arriveront-ils jusqu’à nos plages ?, s’interroge Kim Dallet, chargée des relations publiques à la LPO. La nappe a été en partie pompée et le reste se déplace très lentement. Notre état d’urgence ne sera pas levé tant qu’on ne sera pas certain que tout danger est écarté. » Retrouvez la conduite à tenir face à un animal victime de pollution marine sur www.lpo.fr

Shutterstock. Un Grand Labbe

Attendre en silence ?

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Comme la LPO, l’association Sea Shepherd a voulu se préparer en installant un centre de soins provisoire, en soutien aux centres permanents dont les capacités d’accueil sont limitées, dans le cas où il y aurait une arrivée massive d’oiseaux mazoutés. « Mais il y a eu une levée de boucliers et nous n’avons pas eu d’autorisation préfectorale. Notre demande a été mal perçue », déplore Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. Toutes les associations de défense animale espèrent plus que tout éviter un épisode similaire à celui du pétrolier Erika en 1999 qui avait fait disparaître plus de 200 000 oiseaux…

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Publié le 3 avril 2019
2 minutes
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