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Chasse à courre : la grâce pour les animaux aux abois en zone habitée
Un animal poursuivi par un équipage de chasse à courre jusque dans une zone habitée ou commerciale sera désormais « gracié », selon un décret publié vendredi au Journal officiel.
– avec AFP –
A l’automne 2017, un épisode survenu dans l’Oise avait provoqué un grand émoi, lorsque des veneurs avaient abattu un cerf qui avait trouvé refuge dans le jardin de particuliers. Suite à cet incident et à la nouvelle offensive d’ONG et de députés contre la chasse à courre, la Fédération nationale des chasseurs s’était engagée à changer les pratiques.
Des engagements traduits vendredi dans cet arrêté ministériel. « En grande vénerie, lorsque l’animal est aux abois ou au ferme (sur ses fins, pris, forcé ou hallali courant) et qu’il se trouve à proximité d’habitations, de jardins privés y attenant, de zones commerciales ou artisanales et de bureaux et d’établissements accueillant du public, il est gracié », indique le texte. Concrètement, cela signifie que le « maître d’équipage » doit « veiller à ce que l’animal ne soit pas approché », et doit faciliter son déplacement loin de la zone habitée.
Si ce n’est pas possible, les autorités devront être contactées. Après évaluation de la situation, un vétérinaire devra alors, « au frais de l’équipage » anesthésier l’animal pour le déplacer ou « procéder à sa mise à mort ».
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