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Nidifuge ou nidicole ?

Si le rat, le cochon d’inde ou le chinchilla sont des petits mammifères de compagnie, certains mettent plus de temps que d’autres à s’émanciper de leurs parents.

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Nidifuge ou nidicole ?
shutterstock

Au fil de l’évolution, nos petits rongeurs et lagomorphes ont développé différentes stratégies pour optimiser la survie de leurs portées. D’un côté, les nidifuges, dont les jeunes, en petit nombre, ont déjà un maximum de chances de survie. De l’autre, les nidicoles, qui ont des petits très peu développés, mais en plus grand nombre afin de compenser les éventuelles pertes. Chez les mammifères nidifuges de compagnie, on compte le cochon d’Inde, le chinchilla et l’octodon. Dès la naissance, les rejetons de ces rongeurs d’Amérique du Sud sont prêts à gambader : ils naissent entièrement formés, avec les yeux ouverts et tous leurs poils et griffes. En effet, « nidifuge » veut dire : « qui fuit le nid ». Ces jeunes se mettent aussi rapidement à s’alimenter comme les adultes. A l’inverse, chez les petits mammifères nidicoles tels que le lapin, le rat, le hamster, la souris (notre photo) ou la gerbille, les bébés sont minuscules, nus et aveugles quand ils viennent au monde. Incapables de se débrouiller seuls, ils dépendent entièrement de leurs parents pour survivre. Il leur faut plusieurs semaines pour grandir, se couvrir de poils et voir le monde qui les entoure. Ils doivent « rester au nid », le sens littéral du mot « nidicole ».

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