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Journées européennes de la migration : spectacle garanti à coup sûr !

Les 6 et 7 octobre prochains, des dizaines de milliers de regards se tourneront vers le ciel, dans toute l’Europe, à l’occasion des journées européennes de la migration : l’EuroBirdwatch.

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Journées européennes de la migration : spectacle garanti à coup sûr !
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En France les journées européennes de la migration, ou EuroBirdwatch, sont organisées par la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) à travers près de 150 activités ouvertes à tous sur tout le territoire : sorties de terrain, conférences, expositions ou encore points d’observation sur les sites de passage ou d’hivernage des oiseaux migrateurs.

En compagnie d’ornithologues chevronnés, ces journées sont l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’aventure fascinante des oiseaux migrateurs: des grues qui traversent la France en 24h, le Phragmite des joncs qui double son poids en un mois, la Sterne arctique qui parcourt près de 70 000 km par an… La migration constitue autant de records que de périples semés d’embûches : aux obstacles naturels (prédation, tempêtes, reliefs…) s’ajoutent les conséquences des activités humaines (destruction des habitats, infrastructures aériennes, braconnage, pollutions chimique et lumineuse).

Entre stratégies migratoires et techniques de vol

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Les sorties de la LPO sont ouvertes à tous et sont gratuites. Des longues-vues et des jumelles seront mises à disposition le week-end du 6 et 7 octobre. Sur certains sites, l’observation est même possible à l’oeil nu, dans certaines conditions et pour certaines espèces. Par sa situation géographique et la diversité de ses milieux, la France constitue une étape incontournable pour des dizaines de millions d’oiseaux migrateurs.

En famille, avec des amis, pour la journée ou la demi-journée, passionnés de nature ou simples amateurs seront guidés par les ornithologues pour apprendre les bases de la reconnaissance des oiseaux en vol et leurs multiples stratégies migratoires (selon le régime alimentaire, la zone de reproduction). Par exemple, le Gobemouche noir, insectivore, quitte l’Europe à la fin de l’été pour hiverner en Afrique afin de profiter de l’abondance d’insectes. En revanche, le pinson des arbres, granivore, peut se permettre d’hiverner en Europe car cette ressource est encore disponible malgré le froid.

Lors de cette journée d’observation, il sera également possible d’identifier les techniques de vol : le vol planeur (rapaces, cigognes) exploitant les courants d’air chaud pour s’élever sans effort et se laissant glisser jusqu’à l’ascendance thermique suivante ;  le vol battu des passereaux privilégiant parfois la migration nocturne pour bénéficier de conditions plus favorables (air frais, faibles turbulences) ; ou encore le vol en V générant des économies d’énergie (oies, grues, cormorans, canards).

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Publié le 5 octobre 2018
2 minutes
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