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Londres : l’identité du tueur en série de chats enfin révélée

Après plusieurs années d’enquête, Scotland Yard vient de trouver l’individu à l’origine de plus de 400 décès de chat dans Londres : un renard. Avec AFP.

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Londres : l’identité du tueur en série de chats enfin révélée
Shutterstock

Plus de 400 victimes, majoritairement des chats, ont été recensées à Londres. Le coupable n’était finalement pas un mystérieux tueur en série d’animaux, mais des renards, a conclu la police après trois ans d’enquête. « Après un examen approfondi des preuves disponibles, les policiers (…) ont conclu que les centaines de mutilations de chats signalées à Croydon -et ailleurs- n’ont pas été commises par un être humain, mais résultent probablement de prédateurs ou de charognards« , a indiqué la police dans un communiqué. « Il n’y avait pas de témoin, pas de modèle de comportement identifiable et pas de piste médico-légale pointant une implication humaine », a-t-elle ajouté.

L’enquête de Scotland Yard avait commencé en septembre 2015 après de premiers signalements de chats mutilés, la tête et la queue souvent sectionnées, dans le district de Croydon, au sud de Londres. « Il n’y avait aucune preuve que ces chats avaient été tués par un être humain, mais en évoquant le « Tueur de chats de Croydon » (…) les médias ont suscité une inquiétude générale au sein du public », a souligné la police. La crainte était notamment de voir le mystérieux criminel passer à une autre étape, en s’en prenant ensuite aux humains.

Entre autopsies et caméras de surveillance

En 2016, une autopsie menée sur 25 chats à la demande d’une petite association de protection des animaux, Snarl, avait conclu à une mort par traumatisme à la suite d’un choc brutal, par exemple une collision avec un véhicule. Seuls six cas étaient considérés comme suspects. En 2017, des images de vidéosurveillance fournies par des particuliers montraient un renard transportant la tête d’un chat, déposée dans le jardin d’une maison ou une cour de récréation. D’autres autopsies, menée en juin 2018 sur trois chats et deux lapins, ont conclu par la suite à des mutilations causées par des animaux prédateurs ou des charognards. De l’ADN de renard a été décelé autour des blessures. Au vu des ces informations, les cas suspects ont été réexaminés pour finalement aboutir à la même conclusion, selon la police.

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Publié le 22 septembre 2018
2 minutes
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