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Un manchot de Nouvelle-Zélande peut parcourir 7 000 km pour se nourrir

Une équipe de recherche internationale vient de découvrir que le gorfou du Fiordland, un manchot de Nouvelle-Zélande, pouvait parcourir jusqu’à 7 000 km en l’espace de 8 semaines, et ce, afin de s’engraisser en prévision de la mue annuelle.

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Un manchot de Nouvelle-Zélande peut parcourir 7 000 km pour se nourrir
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Le gorfou du Fiordland, appelé Tawaki en langage Maori, est un manchot vivant en Nouvelle-Zélande. Il se distingue par ses deux petites crêtes jaunes de chaque côté de la tête. Passant le plus clair de son temps dans l’eau, il vient sur la terre ferme seulement pour se reproduire en juillet-août, puis pour muer 8 semaines plus tard. A leur grande surprise, des chercheurs de l’Université d’Otago (Nouvelle-Zélande) ont découvert que, pendant ce laps de temps, les gorfous ne restaient pas dans leur zone d’habitation, bien au contraire ! Ils pouvaient parcourir jusqu’à 7 000 km. Leurs recherches ont été publiées dans la revue en ligne Plos One.

S’engraisser pour préparer la mue

Après la période de reproduction, le gorfou du Fiordland repart en mer pour s’engraisser. En effet, il a 8 semaines pour prendre le plus de poids possible avant la mue annuelle. Pendant le renouvellement de son plumage, il devra rester sur terre durant 3 semaines, sans pouvoir rejoindre la mer pour se nourrir. « On pourrait penser que les oiseaux tentent de conserver autant d’énergie que possible lors de ce voyage. Mais ce que nous avons découvert est tout simplement fou », explique l’auteur principal de l’étude, le Dr Thomas Mattern, dans un communiqué.

Ils suivent leur instinct

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Les chercheurs ont suivi le déplacement de 17 manchots par satellite, grâce à des balises GPS. Cela leur a permis de révéler l’incroyable périple qu’ils entreprennent : un voyage aller-retour vers l’Antarctique de près de 7000 km. La question est pourquoi font-ils ça ? En effet, les auteurs estiment qu’a cette période de l’année, les côtes sur lesquelles ils vivent regorgent de nourriture ! Leur théorie est donc qu’ils suivent un instinct, comme un comportement résiduel transmis par leurs ancêtres, plutôt qu’un réel besoin.

Avec une population estimée entre 5 500 et 7 000 individus matures, le gorfou du Fiordland est la 3e espèce de manchot la plus rare au monde. Mieux la connaître pourrait permettre de mieux la préserver.

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Publié le 4 septembre 2018
2 minutes
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