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Comment protéger son chien de la leishmaniose ?

Quarante mille chiens sont infectés chaque année sur notre territoire par cette parasitose que l’on ne sait pas guérir. Il existe toutefois un traitement à vie, lourd et coûteux.

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Comment protéger son chien de la leishmaniose ?
Shutterstock

Autrefois limitée à la région méditerranéenne, cette maladie chronique, potentiellement grave, est due à la transmission d’un parasite par la piqûre d’un petit insecte (le phlébotome). Depuis quelques années, elle ne cesse de s’étendre : Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Drôme, Ardèche, Lozère, Aveyron et Haute- Vienne sont désormais touchés. Une campagne a eu lieu en janvier 2015 dans 14 départements français pour tenter de sensibiliser les propriétaires du million de chiens menacés.

Shutterstock. En 2015, 15 départements français comptaient près d’un million de chiens menacés.

Un vaccin disponible

Shutterstock. Faire vacciner son chien réduit la probabilité qu’il contracte la maladie.

Pour les chiens qui vivent en permanence dans ces régions, la question ne se pose pas : il faut les faire vacciner, après avoir vérifié par une prise de sang que votre animal n’a pas déjà contracté la maladie (faute de quoi le vaccin est contre-indiqué). Le protocole vaccinal est un peu long et contraignant : il faut 3 injections à 3 semaines d’intervalle chez un chiot de plus de 6 mois, suivies d’un rappel annuel. Chacune de ces injections doit se faire à distance de tout autre vaccin (avec un intervalle d’au moins un mois). Pour une protection en été, il faut donc s’y prendre en hiver ! En outre, le vaccin ne protège pas à 100 % : il diminue les risques en stimulant l’immunité du chien. La probabilité pour un chien vacciné de contracter la maladie, en comparaison avec un chien non vacciné, serait divisée par trois ou quatre. Pas négligeable !

La prévention contre les piqûres

Shutterstock. En prévention, des sprays existent pour éloigner les moustiques.

Pour les chiens qui sont de passage dans les régions à risque (quelques jours seulement dans l’année) et dont les maîtres s’y prennent trop tard (commencer dès janvier pour le vaccin), la meilleure solution reste la prévention en empêchant les phlébotomes de piquer. Ces insectes sont très actifs en fin de journée et en début de soirée, où ils peuvent piquer le même chien jusqu’à 100 fois en une heure ! Pour limiter ce risque, des répulsifs antiphlébotomes existent (en collier imprégné de deltaméthrine, en pipettes ou en sprays). Il est recommandé de les utiliser chez tous les chiens, y compris ceux qui ont été vaccinés. On veillera aussi à rentrer son animal le soir, lorsque les phlébotomes sont de sortie (leur activité maximale est entre 22 heures et minuit). On peut aussi pulvériser un spray insecticide à l’intérieur de la pièce où dort le chien et/ou mettre aux fenêtres des moustiquaires imprégnées de pyréthrinoïdes. Des gestes contraignants mais nécessaires pour lui éviter de gros soucis de santé.

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