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Disparition du chat Cookie, victime d’une double défenestration

Le chat, jeté à deux reprises d’un immeuble par son ancien propriétaire, est finalement décédé, nous apprend l’association qui l’avait recueilli et soigné. Elle se bat pour que le cas de Cookie soit porté devant un tribunal.

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Disparition du chat Cookie, victime d’une double défenestration
DR

« C’est après 6 mois de combat et 11 anesthésies nécessaires pour la sauver que Cookie, la petite chatte de 2 ans, a rendu les armes », annonce avec tristesse l’association Bastet, via un communiqué. Cette chatte avait subi plusieurs opérations après avoir été retrouvée dans un état déplorable. Selon ses sauveurs, la chatte avait été, à deux reprises et à quelques mois d’intervalle, jetée d’un immeuble de Cenon (Gironde) par son ancien propriétaire, ce qui correspond à deux chutes d’une hauteur de 16 mètres.

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L’une des membres de Bastet avait recueilli et soigné Cookie après sa deuxième défenestration, en novembre 2017. En lente convalescence, Cookie recommençait à marcher en boitillant, et même à jouer selon les dernières nouvelles données par l’association en mars 2018. Sa famille d’accueil se réjouissait même de voir la chatte reprendre « peu à peu confiance en l’humain » et commencer « à s’habituer aux caresses ». Mais malgré les opérations, la faiblesse de son état général et son poids, bien en deçà de la norme pour un chat de son âge, n’ont pas permis à Cookie de se rétablir. 

Justice pour Cookie

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« Elle laisse un grand vide et une grande tristesse à sa famille d’accueil l’ayant courageusement arrachée à son tortionnaire et soignée, ainsi qu’à ses 1 900 soutiens », indique Bastet, faisant référence à la communauté qui s’est créée autour de Cookie sur les réseaux sociaux.

Une pétition, @JusticeprCookie, a également récolté près de 145 000 signatures. Car l’association Bastet se bat pour que le cas de Cookie soit porté devant un tribunal et pour qu’une enquête soit ouverte à l’encontre de l’ancien propriétaire pour sévices graves et actes de torture envers un animal. Des faits punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende par la loi. Encore faut-il que l’affaire puisse être portée devant un tribunal.

Alors qu’une première plainte de Bastet à l’encontre de son ancien propriétaire avait été classée sans suite, par manque de preuves, par le parquet de Bordeaux, l’association continue son combat pour obtenir une réouverture du dossier et pouvoir apporter des éléments déterminants pour faire reconnaître le calvaire de Cookie. Elle a pour cela déposé un recours hiérarchique adressé au parquet général, a-t-elle fait savoir.

 « Ce que nous voulons pour Cookie, c’est qu’un jugement soit rendu, et que la personne qui lui a occasionné ces souffrances ait un casier », expliquait il y a deux mois Aline Morisset, chargée de la communication de Bastet. Cookie est, pour cette association, emblématique des maltraitances que peuvent subir au quotidien des animaux de compagnie, mais également de toutes les difficultés auxquelles les défenseurs de ces animaux sont confrontés pour dénoncer ces cas, et faire appliquer la loi.

Ce fut le cas pour le chat Chevelu, tué à coups de pied dans la rue en mai 2017, dans le centre-ville de Draguignan (Var). L’homme de 28 ans, accusé d’avoir porté les coups meurtriers, a été condamné à 6 mois de prison ferme.

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