Le Parti socialiste veut adopter … un chat !
Olivier Faure, le nouveau premier secrétaire du PS souhaite doter son parti d’une mascotte : un chat, qui pourrait bien s’appeler Jaurès.
Olivier Faure, député de Seine-et-Marne, a été élu le 29 mars à la tête du Parti socialiste. Dans un entretien au magazine Paris Match, relayé par le Figaro, le nouveau chef de file du PS a annoncé sa volonté de doter son parti d’une mascotte, « un chat plutôt qu’un chien ». Peut-être parce qu’il y a déjà une vedette canine en politique, Nemo, le chien adopté en refuge par le couple Emmanuel et Brigitte Macron.
L’information a-t-elle été lancée comme une boutade, ou bien Olivier Faure va-t-il réellement accueillir un matou à Solférino (le siège historique du PS actuellement en vente) ? L’annonce a eu en tout cas un certain succès. Et selon Hélène Jouan, journaliste politique à Europe 1, Olivier Faure aurait déjà pensé à un nom pour ce chat : Jaurès.
Comme en politique, rien n’est laissé au hasard, le choix du chat comme emblème n’aurait rien d’anodin. Supposé avoir neuf vies, un chat retombe toujours ses pattes selon l’imaginaire collectif, ce qu’espère aussi le Parti socialiste, en pleine reconstruction.
L’exemple du chat Larry
Les liens entre chats et politiques n’ont rien de nouveaux. En Angleterre, depuis 2011, le chat Larry est devenu la coqueluche des Londoniens après avoir été adopté par l’équipe de l’ancien Premier ministre britannique, David Cameron. Larry s’est installé dans la célèbre résidence du 10 Downing Street ainsi que dans l’immeuble voisin, abritant le chancelier de l’Échiquier (l’équivalent du ministre du Budget).
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