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Les animaux de la ferme à voir au Salon de l’agriculture

La plus importante foire agricole de France ouvre ses portes ce week-end. Pour beaucoup, il s’agit d’un rendez-vous immanquable pour aller à la rencontre des animaux, véritables stars du salon. Voici un aperçu des espèces présentes et quelques conseils pour les perturber le moins possible.

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Les animaux de la ferme à voir au Salon de l’agriculture
FOUCHA-DHERINES

L’édition 2018 du Salon de l’agriculture se tient du 24 février au 4 mars, à Paris, porte de Versailles. Cette année encore, le grand public devrait être au rendez-vous, assurant le succès de l’événement : plus de 630 000 visiteurs sont attendus, selon les organisateurs. Pour beaucoup d’entre eux, notamment les citadins, l’événement est l’occasion de venir à la rencontre des animaux de la ferme. Ce sont eux, les véritables stars du salon.

À commencer par Haute, l’égérie de cette année (qui apparaît sur l’affiche officielle du salon). Il s’agit d’une vache de race aubrac, âgée de 6 ans et originaire de Laguiole, sur les hauts plateaux volcaniques de l’Aveyron. Visiteurs, hommes politiques, journalistes et photographes vont se succéder devant son enclos tout au long du salon. Une attention générant beaucoup d’agitation autour de l’animal.

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Cependant, selon Alain Marmoiton, vétérinaire sur le Salon de l’agriculture depuis une dizaine d’années, ce stress peut être bien géré par les égéries, comme par la plupart des animaux du salon, car se sont des habitués des expositions et de cette ambiance de foire grand public. Rencontré lors de l’édition 2017 du Salon international de l’agriculture (SIA), ce professionnel fait partie de l’équipe de vétérinaires présente 24 heures sur 24 pendant les 9 jours du salon.

Il a pu mesurer l’évolution en matière de prise en compte du bien-être animal au fur et à mesure des éditions. « On constate notamment une surveillance accrue de la nourriture donnée aux animaux, ou bien encore une plus grande attention concernant les mamelles des vaches laitières », cite-t-il en exemples. La plus grande partie de ses interventions sont dues à des problèmes de stress, mais le « pronostic vital des animaux est rarement engagé », souligne-t-il. Il peut aussi y avoir des problèmes infectieux, les microbes de tous les animaux étant mélangés. Un risque compensé, selon le vétérinaire, par « un système sanitaire au top sur le salon ».

Afin de réduire au maximum le stress des animaux, chaque visiteur est invité à respecter l’espace de chaque animal. « Il ne faut surtout pas oublier qu’il s’agit d’animaux, c’est-à-dire d’êtres vivants, et non de meubles. Évitez les caresses ou demandez l’autorisation du propriétaire, recommande Alain Marmoiton. Il ne faut pas non plus prendre de risque pour sa propre sécurité. Mettre son petit de trois ans entre les pattes d’un taureau pour faire une photo est une très mauvaise idée. »

Les animaux du SIA

Vaches, chèvres, moutons, cochons, ânes, chevaux… les stars du Salon de l’agriculture, ce sont eux.

Vache Aubrac. Vache laitière originaire du plateau de l’Aubrac dans le Massif Central.

Vache Bazadaise. Anciennement vache de trait, originaire de la ville de Bazas au sud de la Gironde.

Vache Limousine. Race rustique originaire du Limousin, cette vache s’est implantée dans plusieurs régions de de France et à l’étranger. On en compte plus d’un million dans notre pays.

Vache Highland. Le salon compte quelques espèces d’origine étrangère, comme cette vache Highland venue d’Ecosse.

Chèvre du Rove
. La chèvre du Rove est une race de caprin de petit effectif (environ 10 000 chèvres en France). Originaire des Bouches-du Rhône, elle est reconnaissable à ses cornes développées.

Chèvre des Fossés. Aussi appelée chèvre des Talus, elle est originaire de Bretagne et de Normandie. Débroussailleuse hors pair, elle est de plus en plus employée dans des missions d’éco-pâturage et d’écopastoralisme.

Mouton Solognot. Race rustique de petit effectif, originaire de Sologne. Le mouton Solognot a failli disparaître au début du XXe siècle.

Brebis Ile-de-France. Cette race est née d’un croisement réalisé au XIXe siècle par un vétérinaire de Maison Alfort, entre une brebis mérinos et un bélier d’Angleterre de race dishley.

Cochon cul noir. Le cul noir limousin est une race porcine originaire de la Haute-Vienne. Elle a failli disparaître dans les années 1980.

Cochon large white. Le large white aussi appelé grand porc blanc anglais, a été introduit en France au XIXe siècle. Elle fait aujourd’hui partie des races de cochon les plus répandues en France.

L’âne des Pyrénées. L’âne des Pyrénées regroupe à la fois le type Gascon et le type Catalan. La race est reconnue depuis 1997et est aujourd’hui principalement présente en Aquitaine, en Midi-Pyrénées et dans le Languedoc-Roussillon.

Cheval breton. Il est, avec le Comtois, le cheval de trait le plus présent en France.

Poney pottok. Une race de poneys originaire du Pays basque. Son nom signifie « petit cheval » en basque. Son histoire remonteraient il y a plusieurs milliers d’années, jusque au néolithique. Il est morphologiquement proche du cheval de Przéwalsky.

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