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5 questions sur les poils de nos animaux

Rien de plus voluptueux que de glisser nos doigts dans la fourrure de nos petits compagnons. Mais passer des heures à traquer leurs poils peut nous faire oublier cette sensation exquise. Ils s’accrochent à nos vêtements, envahissent notre intérieur, de quoi s’arracher les cheveux ! Saisons, chutes de poils, allergies … le point sur leur pelage en 5 questions.

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5 questions sur les poils de nos animaux
Shutterstock

Peut-on empêcher les poils de tomber ?

Non : Les poils sont des organismes vivants, qui se transforment tout au long de leur cycle de vie. Ils naissent, poussent, évoluent, puis meurent et tombent pour être remplacés par d’autres… et ainsi de suite. On ne peut rien faire contre ce cycle naturel, qui contribue à la bonne santé de l’animal sur le plan dermatologique. En revanche, on a tout intérêt à récupérer le maximum de poils morts avant qu’ils ne volent partout dans la maison !

Leur chute est-elle saisonnière ?

Non : Les poils tombent toute l’année. Mais ce phénomène reste discret une bonne partie du temps, sauf en période de mue, qui a lieu deux fois par an, généralement au printemps et à l’automne (ou, parfois, lors d’un problème de santé). Ce renouvellement prépare l’animal au changement de saison. La mue est réglée par la lumière diurne : la fourrure s’épaissit au fur et à mesure que les jours raccourcissent, à l’approche de l’hiver ; et s’allège quand les beaux jours reviennent. Ce n’est pas la température qui régule la mue chez nos petits félins. Et si de nombreux chats de race ou qui ne sortent jamais perdent leurs poils toute l’année, ce n’est pas parce qu’ils sont différents des gouttières sur le plan physiologique, mais parce qu’ils n’ont pas accès à l’extérieur !

Shutterstock – Budimir Jevtic. Contrairement auc hiens à poils courts, les chiens à poils longs ou mi-longs n’en perdent pas toute l’année.

Les poils longs sont-ils plus contraignants que les courts ?

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Non : C’est même l’inverse. « Les animaux à poils longs ou mi-longs n’en perdent pas toute l’année, contrairement aux animaux à poils courts, résume Isabelle, responsable d’un magasin d’accessoires pour animaux à Paris. Ainsi, un yorkshire ou un berger australien en perdront beaucoup en période de mue, alors qu’un jack russell en perdra de façon moins visible et moins spectaculaire, mais en permanence. Même chose pour les chats : le persan doit être brossé tous les jours pour éviter l’apparition de noeuds, mais il perd moins ses poils qu’un chat à poils courts. » Les poils courts sont aussi plus tenaces que les poils longs : « Les premiers se plantent dans le tissu, contrairement aux seconds. Ils s’enlèvent donc plus difficilement. Les longs, eux, s’enlèvent facilement, un peu comme des cheveux », explique Isabelle.

La chute des poils gêne-t-elle juste les humains ?

Non : Certes, les poils qui volent de pièce en pièce s’incrustent dans nos vêtements, tapis, rideaux, coussins, moquettes, nous contraignant à plus de ménage. Mais leur chute perturbe également nos animaux qui, pour débarrasser leur fourrure de ceux qui sont morts, doivent consacrer plus de temps à leur toilette, en particulier les chats.

Shutterstock – Linn Currie

Les races nues sont-elles moins allergènes ?

Oui et Non : Selon le docteur Patricia Chevrolat, attachée aux hôpitaux d’Avignon, « c’est dangereux de dire que certaines races sont moins allergisantes que d’autres, comme le sphynx chez le chat ou le curly chez le cheval. Les risques d’allergie dépendent en fait de nombreux facteurs, et non d’un seul. Par exemple, on doit se demander si l’animal est castré, si c’est une femelle ou un mâle… Plus que la race, ce sont les précautions prises qui vont rendre la cohabitation plus facile entre une personne allergique et un animal de compagnie : empêcher notre petit compagnon d’accéder à la chambre, se laver les mains après l’avoir touché, bien ventiler les pièces, etc. » D’ailleurs, jusqu’à aujourd’hui, aucune étude scientifique n’a formellement démontré que les risques d’allergie étaient totalement supprimés si on entrait en contact avec un chat – ou un chien – nu. Tout simplement parce que ce n’est jamais au poil qu’une personne peut être allergique, mais à une protéine contenue dans la salive, que l’animal dépose sur sa peau ou sur sa fourrure en se lavant. Ainsi, plus il se lèche, plus les poils qu’il a léchés volent dans la pièce… et plus les risques de réaction sont élevés.

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