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La Californie interdit la vente d’animaux d’élevage en animalerie

La Californie est le premier État américain à promulguer une loi interdisant la vente de chiens, de chats et de lapins provenant d’élevages intensifs dans les animaleries, dès le 1er janvier 2019.

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La Californie interdit la vente d’animaux d’élevage en animalerie
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Lutter contre les élevages intensifs d’animaux et favoriser les adoptions dans les refuges, tel est l’objectif de la nouvelle loi d’envergure adoptée par l’État de Californie, aux États-Unis : à partir du 1er janvier 2019, les animaleries californiennes ne pourront plus proposer à la vente de chiens, de chats ou de lapins provenant d’élevages. Seuls les animaux en provenance de refuges, de centres d’adoption ou d’opérations de sauvetage pourront être vendus par les enseignes. Les éleveurs particuliers et agréés pourront quant à eux toujours vendre leurs animaux directement au public.

Si cette loi n’interdit pas la vente d’animaux dans les animaleries, elle a toutefois pour objectif de lutter contre la présence d’élevages intensifs, notamment des « usines à chiots » – on en compterait environ 10 000 aux États-Unis – dans lesquels les animaux sont élevés dans des conditions déplorables. Ce texte vise également à donner la priorité à l’adoption d’animaux orphelins ou abandonnés, pour éviter qu’ils ne soient euthanasiés.

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La loi entrera en vigueur en Californie le 1er janvier 2019. En cas de non-respect de cette nouvelle législation, une amende de 500 dollars (soit environ 452 euros) pour chaque infraction constatée est prévue. 38 villes de Californie (San Francisco, Los Angeles, Sacramento…), et 230 à l’échelle des États-Unis (New York, Boston, Chicago, Philadelphie, Austin…) ont déjà adopté une politique similaire, mais c’est la première fois que tout un État légifère en ce sens.

En Europe, les élevages intensifs perdurent

En France, la Fondation 30 Millions d’Amis rappelle, sur son site, qu’elle « milite depuis de nombreuses années pour interdire la vente d’animaux dans les animaleries [car] ces magasins se sont multipliés, encourageant et suscitant les achats impulsifs d’animaux. De plus, les cas d’animaux importés de l’étranger – principalement des pays d’Europe de l’Est où les chiots et chatons sont élevés dans des conditions déplorables et sevrés trop tôt – se sont multipliés. »

En Belgique, l’animalerie Puppy House a été condamnée, le 22 septembre dernier, pour la vente de centaines de chiens importés trop jeunes d’Europe de l’est, en République tchèque. Les chiots étaient âgés de moins de 8 semaines au moment de leur transport. Les responsable de l’animalerie Puppy House ont été condamnés à une amende de 9 000 euros et l’entreprise s’est vu confisquer la somme de 191 000 euros correspondant au bénéficie illégal provenant de la vente des chiots. Le jugement a été salué par l’association GAIA, partie civile lors du procès, et son président Michel Vandenbosch : « C’est la première fois en Belgique qu’un importateur à grande échelle de chiots d’Europe de l’Est est condamné à une confiscation pour vente d’animaux trop jeunes. […] C’est un signal important, indiquant que ce genre de trafic illégal ne pourra plus avoir lieu impunément ».

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Publié le 24 octobre 2017
2 minutes
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