Au programme de Pet Revolution : les animaux des éthologues

Les éthologues se sont longtemps concentrés sur les animaux sauvages étudiant leur comportement, leur développement mais aussi les raisons de leur pérennité. Aujourd’hui, les recherches se concentrent de plus en plus sur les animaux de compagnie, ce qui suscite davantage l’intérêt des propriétaires, toujours plus à l’écoute de leurs compagnons. Mais pourquoi ce changement a-t-il eu lieu et comment s’est-il mis en place ? Autant de questions auxquelles Michel Kreutzer essaiera de répondre le 1^er octobre prochain.

Un décalage entre grand public et éthologues…

« J’ai choisi ce thème car j’ai remarqué qu’il y avait de plus en plus d’études et de livres sur les animaux, constate Michel Kreutzer. Cependant, ces ouvrages traitent surtout de leur place dans nos maisons, de la façon dont nous devrions vivre avec eux, de l’empathie que nous devrions avoir à leur égard, des droits que nous devrions leur accorder… ». En bref, de tous les aspects relatifs à leur intelligence et à leur sensibilité. Pourtant, les éthologues n’ont pas toujours montré autant d’intérêt pour ces sujets, d’autant plus que leurs études n’étaient pas forcément tournées vers les animaux du grand public, qui s’en désintéressait alors. « Les éthologues ont historiquement toujours été plus attirés par la question de l’animal dans la nature, de son comportement, ainsi que de son évolution, et donc de sa survie au cours des siècles », ce qui pourrait expliquer que les animaux de compagnie les plus communs (en l’occurrence, les chiens et les chats) aient été quelque peu exclus des recherches en éthologie. Le but de cette intervention est donc de découvrir si aujourd’hui, les animaux qui intéressent le plus grand nombre sont aussi les animaux qui intéressent les éthologues.

… Mais qui tend à se réduire

La première constatation que l’on peut faire aujourd’hui, c’est que les éthologues s’intéressent plus que jamais aux sentiments et aux relations affectives des animaux, et par conséquent aux animaux de compagnie. Et si les animaux de compagnie fascinent autant, c’est que les maîtres ont un désir toujours plus grand de découvrir la signification de leurs comportements, et la bonne façon de les interpréter. « Lors de cette intervention, je mettrai d’abord l’accent sur la distance entre les sujets de recherche de l’éthologie et l’intérêt du grand public (notamment par rapport aux espèces concernées par ces recherches), puis sur le rapprochement progressif entre ces deux acteurs », précise Michel Kreutzer. Car oui, même si les éthologues continuent à étudier les espèces sauvages et les animaux de laboratoire (rats, souris), il y a aujourd’hui une proximité grandissante entre les sujets de recherche en éthologie et les sujets qui intéressent le grand pûblic. « Le tout reste de savoir si cela résulte d’un effet de mode, ou si les deux parties travaillent véritablement de concert ».

La réponse de Michel Kreutzer le dimanche 1^er octobre dans le cadre du séminaire Pet Revolution, L’Animal en marche. 

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