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Vienne : des singes dans la vallée

Dans la Vienne, les noms des grandes primatologues se rappellent à notre esprit dès les premiers pas accomplis, à la rencontre des 400 primates du parc de la Vallée des singes. Diane Fossey qui a vécu au Rwanda avec les gorilles des montagnes. Claudine André qui a fondé Lola ya bonobo en République démocratique du Congo, ou encore l’Anglaise Jane Goodall qui agit pour la protection des chimpanzés en Afrique.

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Vienne : des singes dans la vallée
Stephanie Houlle

Se prendre, le temps d’une journée, pour une célèbre primatologue en observant un ouistiti pygméede 125 grammes ou un gorille de 220 kilos, c’est le voyage animalier que propose la Vallée des singes à une quarantaine de kilomètres seulement de Poitiers, où la gent des primates est presque au complet. 

« Il manque les orangs outangs d’Indonésie, regrette Magaly Bouyer, responsable pédagogique.  Mais nous espérons en accueillir dans le futur ». L’observation des bonobos, des chimpanzés, des gorilles vivant en total liberté sur les îles cernées d’eau dans un écrin de verdure de 16 hectares est plus facile qu’en pleine forêt tropicale, leur habitat naturel. « Pas de barrière ici, je me suis inspiré du parc zoologique d’Apenheul aux Pays-Bas, précise Emmanuel Le Grelle, le directeur. Les visiteurs se promènent comme s’ils étaient en balade dans la forêt ».

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Aux détours des allées, les éthologues amateurs voient ainsi les atèles à face rouge dans la frondaison des arbres, se laissent surprendre par les tamarins empereurs. Les deux espèces sont originaires d’Amérique du Sud. Ou encore admirent les magots du Maroc ou d’Algérie ou du sud de l’Espagne. Les primates s’épouillent, jouent, se poursuivent entre congénères. Les oreilles de chacun aux aguets entendent les différents cris destinés à protéger le territoire.

Stéphanie Houlle
Stéphanie Houlle

S’ils le veulent les pensionnaires peuvent se soustraire aux regards des curieux dans les hautes herbes sur les îles ou derrière le feuillage des arbres. Mais quand l’heure de la distribution de nourriture arrive, même Yaoundé apparaît. Ce dos argenté soigne son entrée en répondant en dernier à l’appel pour attraper au vol quelques fruits. Sa carrure impressionne, ainsi que son regard. A sa vue les cris d’exclamations et d’admiration face à sa prestance fusent dans le public. « C’est le seul mâle gorille de la troupe, il vit avec son harem, trois femelles adultes et trois autres plus jeunes, comme dans la nature détaille la guide Magaly Bouyer.

A quelques mètres, c’est au tour des bonobos, en voie de disparition en République démocratique du Congo et les seuls présents en France, de glaner les fruits lancés par le soigneur. D’autres copulent, fidèles à leur réputation. « En quatre ans nous avons eu cinq naissances. Mais ce comportement sert surtout à la cohésion sociale du groupe. Ses relations sexuelles apaisent les tensions. Elles leur permettent de s’affilier, de se pardonner », éclaire Magaly Bouyer. Toutefois, souligne-t-elle : « Une mère ne s’accouple jamais avec son fils, qui passe sa vie entière avec elle.»

Stéphanie Houlle

En poursuivant la visite, les maki vari noir et blanc, roux et catta ainsi que le lémur couronné de Madagascar vaquent à leurs occupations, avec indifférence et désinvolture, au milieu d’un croisement de plusieurs allées. Certains assis en position du lotus, les bras et les jambes écartés, ils se réchauffent aux rayons chauds du soleil, les yeux mi-clos. Paisibles en ces instants, ils sont néanmoins très agiles et chapardeurs. Gare aux appareils photos et à la nourriture contenus dans les sacs à dos !

Si la plupart des singes sont issus d’échanges avec d’autres parcs zoologiques dans le cadre de programmes de préservation du réservoir génétique des espèces. Ainsi, les chimpanzés de la Vallée des Singes ont été sauvés d’un laboratoire médical des Pays-Bas. D’autres pensionnaires sont des saisis de justice, comme une femelle tamarin à mains rousses. Mère aujourd’hui, cette primate a été retirée des mains de son ex-propriétaire en raison des conditions de vie inadéquates et confiée au parc par la Fondation 30 Millions d’Amis, il y a quelques années.

Le froid annonce la trêve hivernale et, comme nous, les primates aiment rester au chaud dans leur abri dans ces périodes-là. Programmez votre venue à la Vallée des singes et glissez-vous dans la peau de Diane Fossey, de Claudine André ou de Jane Goodall pour croiser le regard de nos plus proches cousins.

Le Gureau – 86700 Romagne
Tél. : 05 49 87 20 20
la-vallee-des-singes.fr

Se loger au coeur de la nature

Au Parc de la Belle : une cabane dans les arbres ou un Lodge tout confort sur pilotis.
cabanesdelabelle.com

Au domaine de Dienné : roulottes, maison de lutins, en forme de poule, de lapin ou d’escargot ou encore du chateau en bois à la cabane dans les arbres tout confort.

Au village flottant : une maison en bois avec toilette sèche au milieu d’un lac.
village-flottant-pressac.com

tourisme-vienne.com

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