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Identification : les chats mieux équipés de puces électroniques

Encore moins bien identifiés que les chiens, les félins bénéficient de plus en plus d’implantations de puces électroniques. A l’inverse, l’identification des chiens est en légère baisse selon les données de l’I-Cad.

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Identification : les chats mieux équipés de puces électroniques
Shutterstock

« Un animal identifié, c’est un animal protégé » insiste Dorothée Dorée, directrice opérationnelle et financière de l’I-Cad, le fichier national d’Identification des carnivores domestiques. L’organisme recense à ce jour plus de 15 millions de carnivores domestiques identifiés, dont 10 millions de chiens, 5,8 millions de chats et 60 000 de furets.

En 2016, ces identifications ont connu une légère hausse, de 1%, par rapport à 2015. Si le chien reste l’animal de compagnie le plus identifié, 750 000 en 2016, les propriétaires de chats tendent de plus en plus à faire reconnaître leur félin : l’identification des chats est même en forte hausse depuis 5 ans, nous apprend l’I-Cad, pour atteindre en 2016, 608 336 chats soit une augmentation de + 43 % depuis 2011. A l’inverse, en 5 ans, l’identification des chiens a connu une légère baisse de 2%.

40% de chance en plus de retrouver son animal

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Pour Dorothée Dorée, la moindre identification des chats s’explique en partie par une obligation plus tardive. En effet, l’obligation d’identification des chiens est obligatoire depuis 1999, contre 2012 pour les chats. Mais cela provient aussi d’une différence de perception : « on a tendance à voir le chat comme un animal plus indépendant. On s’étonne moins de voir un chat inconnu au fond de son jardin, qu’un chien qu’on imagine mal sans son maitre » explique Dorothée Dorée, qui souligne aussi un manque d’information de  la part de propriétaires de chats. Contrairement aux propriétaires de chiens, achetant principalement leur animal auprès d’un professionnel, ils sont nombreux à recueillir des chats auprès de particuliers.

« Le grand public ne connaît pas assez la loi obligeant les propriétaires à faire identifier leur animal, et n’en perçoivent pas toujours l’utilité. Surtout concernant les chats, qui restent souvent en appartement. Mais il suffit d’une fois pour que l’animal se perde, et qu’il n’y ait pratiquement aucun moyen de le retrouver » détaille la directrice de l’I-Cad. Or, les propriétaires ont 40% plus de chances de retrouver leur animal lorsqu’il a été identifié.

Les puces ont la cote

Parmi les moyens d’identifications possibles, la puce électronique s’impose comme la solution la plus simple et la plus efficace. Les implants sont en augmentation de 2,6% par rapport à 2015, tandis que le tatouage est en baisse de 5%. « La pose de la puce est indolore pour l’animal et rapide, plus que le tatouage qui nécessite une anesthésie. De plus, l’usage du lecteur de puce est de plus en plus répandu aujourd’hui et ce mode d’indentification est mis en avant par les vétérinaires, et par la réglementation qui exige que l’animal soit pucé lorsqu’on voyage » analyse Dorothée Dorée.

De plus, le système de puçage est valable à l’international, ce qui permet aux propriétaires de pouvoir retrouver leur animal si celui-ci se perd à l’étranger. Chaque numéro de puce a un code spécifique permettant de savoir dans quel pays elle a été posée. Pour la France, c’est le numéro 250. « L’identification est la véritable carte d’identité de l’animal et le lien administratif entre lui et son maître. Il est très important d’équiper son animal, mais aussi de mettre régulièrement à jour ses données personnelles, en cas de changement d’adresse par exemple » rappelle Dorothée Dorée.

Si l’indentification des animaux augmente progressivement en France, plus de 1 300 000 animaux en 2016 (1% par rapport en 2015), notre pays est encore en retard par rapport à certains de ces voisins. En Grande-Bretagne, 96% des chiens sont désormais équipés d’une puce électronique, contre 60% en 2013. Cette augmentation a notamment un impact sur la diminution de chiens errants, et fait suite à un durcissement de la loi : les amendes infligées aux propriétaires de chiens non identifiés sont assez dissuasives, elles sont de 500 livres sterling soit près de 600 euros, même si une tolérance est encore de mise, avec octroi d’un délai pour faire identifier l’animal. En France, même si l’identification est obligatoire, la contravention, de 750 euros, n’est que très rarement appliquée.

L’identification concerne aussi les NAC

Outre les chiens et les chats, les furets sont aussi recensés par l’I-Cad et identifiés par leur propriétaire : 2 800 sont aujourd’hui équipés d’une puce, et seulement 14 ont un tatouage. Faisant partie des carnivores domestiques, au même titre que les chiens et chats, les furets ont pour obligation d’être identifiés. Cependant, il est fortement conseillé de procéder à l’identification des autres espèces de NAC domestiques, même si elle n’est pas obligatoire, pour la même raison que les chiens, les chats et les furets : mieux les protéger. 

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