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Surpoids: une lutte sur trois fronts

Manger (bien) et bouger (plus)! Une fois les causes pathologiques du surpoids écartées
par le vétérinaire, le programme d’amaigrissement est simple, à condition de s’y tenir…

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Surpoids: une lutte sur trois fronts
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1 – Réduire la quantité

 Commencez par proscrire «l’open bar» et mesurez ce que mange votre petit carnivore. La ration idéale doit être adaptée sur la base de 2 à 3% de son poids adulte de forme par jour. Tendez progressivement vers cette quantité afin d’éviter le stress. Ensuite, en fonction de son métabolisme et de son activité physique, il faudra ajuster le tir. Un minimum de sens de l’observation est requis. Sachez reconnaître s’il a un beau poil, si son haleine a changé, si ses selles sont trop grosses ou trop puantes. Distingue-t-on sa taille et ses flancs? Se gratte-t-il (souvent signe d’irritation digestive)? etc.
Montrez-vous intraitable face à ses suppliques. Ignorez-le complètement ou faites-le sortir lorsque vous prenez vos repas. Ne lui donnez jamais à manger en dehors de ses repas. Si vous lui donnez des friandises dans le cadre d’une activité d’éducation ou sportive, réduisez d’autant ses repas principaux. Enfin, ne traduisez pas – à tort – toutes ses demandes par «il a faim». Chiens et chats ont aussi besoin de socialiser, de jouer, de sortir, de stimulation, etc.

2 – Changer son alimentation ?

 Si le régime du chien est – vraiment – équilibré, il serait néfaste de le changer ! Il suffit de diminuer la ration ! S’il comporte trop de sucres, comme c’est souvent le cas, cela signifie que la glycémie de l’animal fait du Yo-Yo, ce qu’il faut éviter chez un carnivore. Mieux vaut alors rechercher une alimentation la plus pauvre possible en glucides. Les chiens et chats ne sont pas, comme nous, rassasiés par les sucres lents du riz ou du pain. Ils digèrent beaucoup moins bien l’amidon et c’est, chez eux, le gras qui régule la satiété. Il est donc contre-productif de leur apporter, comme à l’homme, un régime appauvri en graisses et enrichi en carbohydrates. Ne diminuez le gras que si le chien ne reçoit que de la viande. Enlevez, par exemple, la peau du poulet… Mais n’oubliez pas de diminuer la quantité globale avant tout !

3 – Se dépenser

 Paradoxalement, l’exercice physique diminue l’appétit. Chien et chat ont moins faim lorsqu’ils se remuent que lorsqu’ils pantouflent. S’ils augmentent leur activité, cela contribuera à rétablir la balance entre les apports et les dépenses énergétiques. Enfin, le sport améliore le métabolisme à tous les niveaux : cardiaque, osseux, musculaire, vasculaire, etc. Il est moins risqué pour votre animal d’être enrobé si sa masse musculaire est importante, si ses tendons et ses os sont renforcés par l’exercice.
C’est aussi vrai sur le plan psychologique. Un chien qui court et joue déprime moins qu’un autre qui attend le retour de son maître toute la journée et «compense» sur la nourriture… Sans compter le bénéfice mutuel… Un maître qui court avec son chien sera, lui aussi, en meilleure santé !

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Publié le 11 juillet 2017
3 minutes
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