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Pourquoi sont-ils trop gros ?

Nos chiens et chats sont trop enrobés! Victimes, comme leurs maîtres, du mal du siècle – le surpoids – ils mettent leur santé en péril. Alimentation trop riche, déséquilibrée, friandises, sédentarité… À qui la faute ?

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Pourquoi sont-ils trop gros ?
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Chez nos animaux comme chez nous, le surpoids est le mal du siècle. Pour les vétérinaires, en ville ou à la campagne, c’est un constat. Pourtant, les études qui décrivent l’obésité animale sont rares. L’une d’entre elle a été menée en 2014 par l’association des fabricants britanniques de nourriture animale*. Elle reconnaissait alors que 45% des chiens étaient en surpoids ou obèses, et 40 % des chats. Aux États-Unis, ce sont 58% des chats qui en sont affectés, et 54% des chiens **.

Le manque de statistiques fiables pour mesurer cette épidémie réside d’abord dans la difficulté pour les vétérinaires à mesurer le surpoids, voire l’obésité. Grosso modo, le surpoids commence quand l’animal a une masse graisseuse supérieure à celle qui serait optimale pour sa santé. S’il fait plus de 10 % du poids recommandé pour sa race, votre compagnon est en surpoids. L’obésité, elle, survient quand cet empâtement entraîne des risques importants pour sa santé: diabète, problèmes cardiovasculaires et articulaires, cancer, asthme, apnées du sommeil, etc. Autant de pathologies qui réduisent son espérance de vie. L’obésité commence, en principe, à 20 % en plus du poids idéal.

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Si, chez l’homme, l’Indice de Masse Corporelle (IMC), établi par l’Organisation mondiale de la santé, est l’outil de référence pour quantifier le surpoids, il n’existe pas d’équivalent chez l’animal : parce qu’il est difficile de prendre en compte, dans une grille de lecture fiable pour toutes les races, de multiples facteurs comme le standard, l’âge, le sexe, l’activité physique, etc. Un fabricant d’aliments pour chiens et chats a bien développé, en 1997, le système BCS (Body Condition Score ou note d’état corporel) qui note l’état d’embonpoint de l’animal de 1 à 9 à partir d’une observation sommaire. Les chats et chiens minces (ni maigres ni gros) sont notés entre 4 et 5. À 1, ils sont estimés cachectiques ; à 9, ce sont des tonneaux ! Ce qui est certain, c’est que l’obésité progresse en France aussi bien chez les humains que chez les animaux de compagnie.

* Source PFMA, Pet Food Manufacturers Association.
** Source Association for Pet Obesity Prevention.

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Publié le 2 juillet 2017
2 minutes
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