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Comme prévenir le diabète?

Chiens et maîtres partagent tout, y compris les problèmes de santé. Alors quand le diabète explose chez les humains, chiens et chats connaissent le même sort, à moins de tout miser, tout de suite, sur la prévention !

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Comme prévenir le diabète?

Quand tout va bien, le sucre (glucose) présent dans le sang rentre à l’intérieur des cellules de l’organisme, grâce à l’action de l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. Ce sucre est indispensable aux cellules qui y puisent de l’énergie. Mais parfois, tout ne se passe pas aussi bien : si la sécrétion de l’insuline fait défaut (diabète insulinodépendant), le glucose reste dans le sang, atteignant des taux parfois très élevés et provoquant une soif intense chez l’animal. Beaucoup plus souvent, ce n’est pas la sécrétion de l’insuline qui est en cause, mais son inefficacité à faire rentrer le glucose dans les cellules : c’est ce que les vétérinaires appellent l’insulinorésistance ou prédiabète.

Peu de signes avant-coureurs

Alors que le taux de sucre sanguin à jeun (glycémie) devrait être de 0,70 à 1,10 g/l, chez un animal en prédiabète ou insulinorésistant il est plutôt situé entre 1,30 et 1,80 g/l et peut fluctuer, ce qui rend le diagnostic plus difficile. En outre, comme il n’y a pas de sucre dans les urines, parce que l’animal n’est pas encore diabétique, il n’y a pas de signe d’appel comme une soif intense et des envies fréquentes d’uriner. Pourtant, s’il est si important de ne pas passer à côté d’un prédiabète, c’est parce qu’à ce stade, il est encore possible d’agir pour éviter le passage au diabète et toutes les complications qui vont avec : en effet, le diabète est mauvais pour les artères, les yeux, les reins, les nerfs…

Mon chien et/ou mon chat sont-ils à risque ?

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Si votre chien et/ou votre chat sont en surpoids et sédentaires, ils présentent de grands risques d’être affectés par le diabète. Pour ces deux raisons, les animaux vivant avec des maîtres quelque peu fâchés avec le sport, ainsi que les chats d’appartement trop peu stimulés, sont en première ligne. Cependant, d’autres facteurs de risque existent, à commencer par la race : chez le chat, le sacré de Birmanie et le burmese sont réputés à risque. Chez les chiens, il y a, entre autres, le caniche, le teckel, le labrador et le golden retriever.
Certains traitements peuvent accroître le risque de diabète. C’est le cas des corticoïdes au long cours ou de la prise de la pilule contraceptive pour une chatte. La stérilisation chez le chat, la non-stérilisation chez la chienne ou, plus banalement, être de sexe masculin chez les chats et d’un âge moyen ou élevé chez les chats comme chez les chiens sont également des états pouvant favoriser le diabète. Certaines études tendent même à montrer que les maîtres obèses ont davantage d’animaux à risque, tout simplement parce qu’ils seraient plus enclins à leur donner des friandises et à répondre positivement à leur demande constante de nourriture.

Sa gamelle est la première des médecines

Attention, lorsqu’il y a plusieurs animaux dans un foyer : assurez-vous qu’aucun d’entre eux ne vide sa gamelle avant d’aller piocher, en plus, dans celle du voisin ! Cela se produit si l’un est plus gourmand que l’autre (et parce que les aliments pour chats sont souvent plus appétissants que ceux pour chiens), mais aussi pour des raisons de hiérarchie entre deux chiens. Si c’est le cas, il faut veiller à ce que l’animal lésé puisse manger tranquillement, en mettant sa nourriture hors de portée de l’autre !
La bonne nouvelle est que le stade de prédiabète est réversible, à condition de repartir très vite sur de bonnes bases d’hygiène de vie. Il faut alors dire adieu aux restes de table, friandises et sucreries ! Ce dont votre animal a besoin par-dessus tout, c’est d’un régime équilibré lui apportant, entre autres, des protéines de très bonne qualité et suffisamment de fibres pour éviter qu’il ne ressente la faim et qu’il n’ait plus envie d’engloutir tout ce qui se trouve à sa portée. Des aliments à objectif nutritionnel, en vente chez le vétérinaire, répondent à ces critères. Il est aussi toujours possible de lui concocter soi-même ses repas, mais à condition de suivre scrupuleusement les indications du vétérinaire.
Mais si mieux manger est un premier pas indispensable pour en finir avec un prédiabète, ce n’est malheureusement pas suffisant. Il faut en plus l’inciter à avoir une activité physique régulière car c’est le meilleur moyen pour lui faire retrouver un poids normal et voir diminuer son insulinorésistance.

Une activité physique essentielle

Pour pousser un chat d’intérieur à bouger de son canapé, il faut lui consacrer plus de temps à jouer, en favorisant les jeux de poursuite. Même si chacun a déjà un emploi du temps chargé, si tous les membres de la famille s’y mettent, cela finit par compter ! Et si la classique souris en tissu qui se tortille au bout d’un fil et d’un bâton le laisse de marbre, il devrait en être autrement en y cachant une croquette ou en la frottant avec une olive coupée en deux, voire de l’herbe à chat ! Avec un chien, enfin, c’est plus facile : même pour des maîtres qui détestent le sport, lui lancer un jouet à rapporter n’est pas d’une grosse difficulté. Attention, toutefois, à ne pas faire que ça… Pour le sortir, certains sites comme mydjogg.com mettent en rapport des propriétaires de chiens non sportifs et des joggers. Autre solution : lui faire rencontrer d’autres chiens qui, en devenant des compagnons de jeux, l’inciteront à se dépenser davantage. Là encore, c’est facile avec Internet et des sites comme ­30millionsderencontres.com

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