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La sieste partagée

Et si vous cultiviez l’art de la sieste ensemble ? Après l’effort, le réconfort ! Offrez-vous une pause détente pour recharger les batteries et passer du bon temps avec lui…

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La sieste partagée
Fotolia/Patrizia Tilly

Combien de fois avez-vous envié votre animal en le regardant sagement endormi en pleine journée ? Sans contraintes horaires, ni obligations, rien ne le perturbe. Il se laisse aisément happer par le sommeil dont seule la promesse d’un bon repas est capable de l’extirper.

Compétiteur dans l’âme de cette discipline millénaire, le chat est champion toutes catégories puisqu’il s’y adonne près de 16 heures par jour tandis que le chien n’y consacre qu’une petite douzaine d’heures. Alors, suivons les bons conseils de ces professionnels pour devenir, le temps d’un été, les adeptes de la méditation horizontale…

À chacun son rythme

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C’est aux heures les plus chaudes, juste après le repas, que le matou se retire. Généralement à l’intérieur de la maison pour quêter un peu de fraîcheur et de pénombre propice à l’endormissement. Avant de s’enrouler sur lui-même, de poser son museau sur ses pattes croisées et de fermer les yeux, le chien tourne en rond pour préparer sa couche. Il accomplit ainsi un rituel hérité de ses ancêtres qui aplatissaient la végétation et s’assuraient éventuellement qu’aucun danger ne s’y dissimulait. S’il fait chaud, il s’allonge sur le côté. Certains chiens se reposent sur le ventre à même le carrelage pour faire descendre leur température interne. Son indolent acolyte félin se cherche un emplacement moins exposé. À l’état sauvage, il opte volontiers pour la cavité d’un tronc d’arbre ou un trou dans le sol. À la maison, il trouve la sécurité et surtout la tranquillité dans les coins sombres et exigus, plutôt en hauteur…

Mais il faut aussi fuir les courants d’air du ventilateur. Comme le chien, il se couche généralement sur son flanc. Pour vous, ce sera plutôt à l’ombre, sous un arbre, dans une chambre aérée ou sur un canapé effleuré par la brise d’été. Sans une once de culpabilité, vous entrez par la porte du sommeil avec insouciance. Les paupières fermées, ralentissez votre respiration et unissez-vous aux ronflements de Médor ou aux ronronnements de Félix.

La durée idéale de la sieste, pour nous les humains, serait d’une vingtaine de minutes. Une injustice quand on songe aux 16 heures du chat ! Mais soit ! L’important est que la fin du sommeil se fasse dans les étirements. À l’instar de nos compagnons à quatre pattes qui tendent leur arrière-train vers l’arrière, les pattes antérieures tendues, tirez sur vos bras et vos jambes. Et bâillez ! Bâillez comme votre chien en ouvrant grand la bouche et en poussant un gémissement de bien-être.

Il sera alors temps de reprendre le cours de la journée et de retrouver Médor qui, en nous entendant nous lever, s’ébroue encore un peu, frétille de la queue, et quête un peu d’action tandis que le chat de la maison, dérangé par tant de bruits, courbe le dos, avance ses pattes antérieures, pivote, fait quelques pas et étire ses pattes postérieures. Avant de filer dans le jardin, pour chasser les papillons… sans nous adresser un seul regard. 

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