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BOSTON : la vente d’animaux interdite en animalerie

À Boston, aux États-Unis, les chiens et chats issus d’élevages ne pourront plus être vendus en animalerie, en raison d’un arrêté municipal adopté le 2 mars dernier. Une décision qui participe à la lutte contre le trafic d’animaux et incite les futurs maîtres à adopter.

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BOSTON : la vente d’animaux interdite en animalerie
Shutterstock/icepkman

C’est une victoire pour les défenseurs des animaux. Boston est devenue la dernière grande ville américaine à interdire la vente d’animaux en animalerie. Elle rejoint ainsi 120 autres villes des États-Unis, telles que New York ou Los Angeles. L’interdiction englobe également la vente de chiens, chats et lapins sur les lieux d’exposition ou de foires.

Marty Walsh, le maire de Boston, a signé ce texte proposé par Matt O’Malley, membre du Conseil de la ville, afin de lutter contre le trafic d’animaux. D’après l’ASPCA, association américaine protectrice des animaux, les États-Unis compteraient environ 10 000 usines à chiots. Le second objectif de cet arrêté est de favoriser l’adoption des chiens et chats de refuges récupérés lors de sauvetages, souvent délaissés au profit d’animaux provenant d’élevages ou d’animaleries.

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Bien que Boston ne possède aucun « pet shop » (magasin proposant des animaux à la vente), ce texte  intervient davantage en prévention et comme un soutien aux villes ayant déjà adopté cette mesure. Matt O’Malley, à l’origine du projet, a déclaré dans le Boston Globes qu' »au moins une firme vendant des animaux d’élevage a[vait] voulu s’implanter dans la ville ».

En France, une proposition de loi similaire a déjà été déposée en novembre 2010 par l’ancien député de l’Eure Jean-Pierre Nicolas. Elle est restée sans suite, malgré une pétition ayant recueilli plus de 10 000 signatures contre la vente de chiens et chats en animalerie. D’après le député, « 100 000 chiots et chatons seraient importés illégalement chaque année pour alimenter les animaleries ». Ces animaux « sont élevés en batterie, retirés beaucoup trop tôt à leur mère [et] beaucoup meurent avant d’arriver derrière les vitrines des animaleries ». Une proposition de loi inspirée de la législation belge, où cette pratique est interdite depuis le 1er janvier 2009. 

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