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Identifier mon animal : Pourquoi faire ?

En cas de perte, de fugue, de vol, une petite puce peut leur sauver la vie, à l’exemple de Diggy. Disparu au cours d’une promenade, le coton de Tuléar vient de retrouver sa famille à Albi, deux ans et demi après sa disparition. Or, de nombreux propriétaires ne pucent pas leur compagnon : trop cher, pas le temps…

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Identifier mon animal : Pourquoi faire ?
Shutterstock/Lunja

Cette précaution indispensable, le maître de Diggy a eu bien raison de la prendre. Deux ans et demi après sa disparition, la puce électronique du coton de Tuléar a été détectée par un vétérinaire. Le spécialiste a pu remonter la piste jusqu’à son maître en consultant le fichier de l’I-cad où est répertoriée la gent canine identifiée. C’est ainsi qu’il a pu réintégrer son foyer, où l’attendait patiemment Adrien, son meilleur ami et enfant de la famille. 

Qu’est-ce que c’est ?

Âgé de 7 ans et demi, Diggy est passé, certainement vers 2 mois et demi, entre les mains d’un vétérinaire pour l’injection de sa puce électronique (l’intervention ne peut être pratiquée que par un vétérinaire). L’implant est injecté dans le cou de l’animal, du côté gauche, ou entre les deux épaules. La puce s’active, avec l’affichage du numéro, en passant le lecteur au niveau de l’encolure. Gendarmes, vétérinaires, responsables de refuges et fourrières disposent de lecteurs de puces électroniques. Si les tarifications des vétérinaires sont libres en France, la moyenne du coût de l’identification se situe entre 55 et 75 euros.

Comment ça marche ?

Si la famille de Diggy avait engagé des recherches dans le voisinage qui s’étaient révélées infructueuses lors de sa disparition, c’est finalement la mise en place de cette traçabilité de l’animal qui a payé. Lancée dans le commerce en janvier 2002, la puce est venue peu à peu remplacer le tatouage. Il s’agit d’un minuscule tube contenant une barrette électronique qui renferme le numéro d’identification, une sorte de code-barres composé de 15 chiffres : les trois premiers désignent le code du pays (250 pour la France, 540 pour la Nouvelle-Calédonie et 258 pour la Polynésie française), les deux suivants indiquent l’espèce de l’animal, les deux suivants concernent le fabricant de l’objet, et les huit derniers sont le numéro identifiant de l’animal. Depuis le 3 juillet 2011, la puce électronique est obligatoire pour tout animal domestique qui franchit les frontières.

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