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La naissance de la coccinelle ?

Avant de devenir la bête à bon dieu à la livrée rouge constellée de points noires, la coccinelle passe par plusieurs étapes de transformation. Animaux-online les décrypte.

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La naissance de la coccinelle ?
Shutterstock/Ana Vasileva

Le réveil

Tout l’hiver, la coccinelle à 7 points fait une pause en s’abritant dans des caches naturelles et en vivant au ralenti sur les réserves accumulées dans son corps. Au printemps, dès que les températures se remettent à dépasser 10°C, elle sort de son abri et reprend des forces pour assurer sa descendance. L’espérance de vie d’une coccinelle varie de 4 mois à un peu plus d’un an. C’est au printemps que la femelle s’accouple avec un ou plusieurs mâles. Elle conserve de ces chevauchées maladroites de nombreux spermatozoïdes, fertiles durant deux mois environ, dans une poche interne. Ils sont disponibles à tout moment pour féconder les oeufs.

La ponte

La coccinelle pond des centaines d’oeufs qu’elle agglutine les uns aux autres par plaques plus ou moins importantes, selon qu’elle trouve une feuille ou une tige plus ou moins généreusement pourvue de pucerons. Une à deux semaines après la ponte, les oeufs éclosent et des larves grises de 2 à 3 mm hérissées d’épines sortent de leur enveloppe.

L’état larvaire

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Cet état larvaire dure trois à cinq semaines durant lesquelles les gloutonnes avalent une centaine de pucerons par jour. Elles multiplient ainsi leur taille par dix en muant deux fois. En fin de croissance, elles mesurent de 1,5 à 2 cm et se fixent sous une feuille grâce à la ventouse située au bout de leur abdomen et quelques fils de soie.

De la nymphe a la maturité

Elles se courbent progressivement et restent immobiles durant une semaine. Elles effectuent ainsi leur mue nymphale. Arrivés à maturité, les insectes s’extirpent de cette enveloppe pour devenir des coccinelles adultes. Leur carapace jaune, molle et fragile durcit en moins de 24 heures et leurs élytres se parent de la couleur rouge éclatante constellée de 7 gros points noirs, si caractéristiques de la « bête à bon dieu ».

Remerciements à Hervé Guyot, spécialiste des insectes à l’OPIE insectes.org 

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Publié le 22 février 2016
2 minutes
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