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Gare aux cancers génitaux !

Tout comme chez l’homme, les cancers sont fréquents chez nos animaux de compagnie. Une prise en charge précoce est alors le meilleur gage de guérison et/ou de survie assure Animaux-online.

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Gare aux cancers génitaux !
Shutterstock/Dennis Cox

Tout comme chez l’homme, les cancers sont fréquents chez nos animaux de compagnie. Une prise en charge précoce est alors le meilleur gage de guérison et/ou de survie assure Animaux-online.  

Tumeur de la mamelle, cancer de la prostate ou des testicules… Nos animaux ne sont pas épargnés par ces affections qui relèvent pour la plupart de la chirurgie.

Gare aux tumeurs mammaires

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• Qui est concerné ? Ce sont surtout les chiennes de plus de six ans et qui n’ont pas été stérilisées, qui peuvent présenter une ou plusieurs boules au niveau des mamelles. Les chattes ayant reçu des traitements pour interrompre leurs chaleurs sont également plus à risque.

• Comment ça se présente ? Au départ, la boule est toute petite, mais en l’absence de prise en charge, elle ne fait que grossir ou précède l’apparition d’autres boules.

• La meilleure façon de prévenir ? La stérilisation des chiennes et des chattes, si possible avant leurs premières chaleurs, est une prévention si efficace que les vétérinaires n’hésitent pas à la conseiller aux propriétaires de chiennes qui ne souhaitent pas voir leur animal avoir des portées.

• Sur quoi repose le traitement ? En cas de tumeur mammaire, le vétérinaire n’a pas d’autre choix que d’opérer, sauf si la santé de l’animal est incompatible avec une anesthésie et une intervention. Le jour J, le vétérinaire retire la boule isolée ou la chaîne de mamelles en cas de tumeurs multiples et prescrit un traitement antibiotique  postopératoire et des soins locaux. En l’absence de métastase pulmonaire, le retrait de la ou des tumeurs mammaires assure généralement la guérison.

Tumeurs de l’utérus ou des ovaires

• Qui est concerné ? Bien plus rares, ce sont surtout les chattes ayant reçu une « pilule contraceptive » pour interrompre leurs chaleurs qui développent ce type de problème. Les pilules pour les chattes sont plus dangereuses que la pilule destinée aux femmes, il convient de ne jamais faire l’amalgame.

• Comment ça se présente ? Les pilules pour chattes s’accompagnent d’un risque non négligeable d’hyperplasies glandulokystiques de l’utérus. Cela correspond à une croissance excessive de la muqueuse de l’utérus qui s’accompagne de l’apparition de petits kystes sur la paroi. La chatte peut aussi développer une métrite (une infection de l’utérus) souvent très rapidement mortelle. À plus long terme, ces pilules augmentent les risques de cancer, c’est pourquoi la plupart des vétérinaires ne les prescrivent pas.

• La meilleure façon de prévenir ? Les praticiens préfèrent de loin proposer la stérilisation avant l’apparition des premières chaleurs pour la chatte qui n’est pas destinée à reproduire.

• Sur quoi repose le traitement ? Il faut opérer ces tumeurs lorsque c’est possible.

Quand les testicules sont touchés

• Qui est concerné ? Contrairement à l’humain chez qui le cancer du testicule touche essentiellement le jeune, chez le chien, c’est plutôt l’animal âgé qui est concerné. Autre différence de taille : les deux testicules peuvent être cancéreux chez le chien alors que chez l’humain, c’est exceptionnel.

• Comment ça se présente ? C’est la taille du ou des testicules qui donne l’alerte. Au départ, l’augmentation de leur volume peut passer inaperçue, mais le propriétaire attentif fi nit toujours par constater un grossissement anormal. Plutôt que de tout mettre sur le compte de son vieillissement et de se contenter de surveiller, mieux vaut prendre rendezvous avec le vétérinaire car au moindre doute, il opère.

• La meilleure façon de prévenir ? Un chien castré à qui on a retiré les testicules, n’a évidemment plus ce problème. Pour autant, les vétérinaires ne conseillent pas spécialement de castration systématique chez le chien, dans la mesure où ce cancer n’est pas très fréquent et qu’il métastase peu. Seule exception à la règle, le chien qui présente un testicule cryptorchide (qui n’est pas descendu dans le scrotum). Dans ce cas précis, le risque ultérieur de cancer du testicule est important : l’opération visant à retirer ce testicule avant l’âge de 7 ans, représente alors la meilleure des préventions.

• Sur quoi repose le traitement ? Là encore, tout repose sur la chirurgie : le ou les testicules malades sont retirés dans leur intégralité.

La prostate n’est pas à l’abri

• Qui est concerné ? C’est plutôt le vieux chien qui est concerné, mais contrairement à l’être humain, le cancer de la prostate du chien est rare. En contrepartie, son pronostic est nettement moins bon que chez l’homme, car cette tumeur a tendance à métastaser au niveau du foie, des poumons, des reins, etc.

• Comment ça se présente ? Il n’est pas possible de se rendre compte qu’une prostate grossit puisqu’elle n’est pas visible. En revanche, une douleur ou la présence de sang dans les urines doit donner l’alerte. Pour affi ner son diagnostic, le vétérinaire doit encore réaliser une échographie prostatique et faire des analyses sanguines. Il est aussi souvent amené à réaliser un bilan d’extension, car au moment de ce diagnostic, environ 70 % des cancers de la prostate présentent déjà une métastase.

• La meilleure façon de prévenir ? Il n’y a pas de prévention connue.

• Sur quoi repose le traitement ? Le traitement est palliatif, reposant sur les médicaments antidouleur pour essayer de rendre la vie du chien moins compliquée. L’ablation chirurgicale de la prostate n’est pas toujours envisageable car il s’agit d’une chirurgie lourde, difficile, pouvant en outre se solder par une incontinence fécale et urinaire. Cependant, lorsqu’elle est possible, si besoin avec une chimiothérapie ou une radiothérapie, c’est la solution la plus sûre.

TUMEURS MAMMAIRES : PARMI LES PLUS FRÉQUENTES

Selon l’Observatoire national des tumeurs des petits animaux au Portugal qui porte sur les résultats d’analyse de près de 2 700 prélèvements effectués entre 2008 et 2010, l’âge moyen des chiens présentant un cancer était de 8 / 9 ans. Les tumeurs profondes de la peau et des tissus mous arrivent en tête (26 %) suivies de peu par les tumeurs mammaires (25 %). Quant aux tumeurs génitales, elles représentent 7 % des prélèvements… Une autre étude réalisée à partir du fichier d’une compagnie d’assurance 

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