La longévité des poissons

Le rapport affectif que l’on entretient avec les poissons n’est pas comparable à celui que l’on a avec un chien ou un chat. Mais lorsque l’un d’entre eux disparaît, un sentiment de tristesse peut exister, d’autant plus si l’animal était âgé.

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Shutterstock/underworld

Lorsque les conditions de maintenance sont parfaites, la mort d’un poisson est souvent le fait de maladies qui profitent de la faiblesse d’un organisme fatigué. Seules des conditions optimales permettent à un poisson de vivre vieux. Dans un milieu qui ne répond pas à ses besoins physiologiques, il mourra prématurément. C’est le cas d’un bac communautaire, dans lequel le poisson évolue dans une eau dont les caractéristiques physico-chimiques doivent permettre à plusieurs espèces, aux exigences différentes, de cohabiter. Dans ces conditions, un poisson vivra moins longtemps que si l’aquarium a été spécialement conçu pour maintenir ceux de son espèce.

L’alimentation a une grande influence sur le vieillissement. Les repas doivent être variés et composés en alternance de proies vivantes ou congelées, et de nourriture lyophilisée. Cette diversité permet de pallier les éventuelles carences. Selon leur mode de reproduction et d’autres critères génétiques, les poissons sont programmés pour atteindre un âge canonique ou, au contraire, avoir une vie éphémère.

Il n’existe pas réellement de statistiques sur les records de longévité. Seuls les aquariums publics qui référencent leurs animaux peuvent apporter des informations fiables sur ces questions, le plus souvent pour des animaux marins. Citons quelques exemples d’espérance de vie moyenne parmi les poissons d’eau douce les plus connus. Les combattant et les guppys vivent de 2 à 3 ans, les danios, rasbora et tétras, de 4 à 5 ans. Les cichlidés de 8 à 10 ans. Et enfin les célèbres poissons rouges… de 10 à 40 ans.