Publicité

Comment installer un poulailler chez soi ?

Les poules sont de plus en plus nombreuses à s’installer dans nos jardins. Mais même si les cocottes nous semblent familières, leur arrivée doit être préparée sérieusement… Voici les conseils d’Animaux-Online.

Partager cet article :
Publicité
Comment installer un poulailler chez soi ?
Shutterstock/sylv1rob1

Parterres fleuris, potagers…  

Aucune poule digne de ce nom ne résiste à la terre nue et grasse, promesse de vers dodus, des parterres et des potagers… C’est plus fort qu’elles, il faut qu’elles grattent ! Évitez les petites fleurs et les jeunes pousses qui ne résistent pas à ces grattages intempestifs ! Oubliez aussi les fraises, tomates et autres framboises, si vous ne les protégez pas efficacement.

Pour le poulailler, pensez à vous !

Vieille cabane ou poulailler de luxe, les poules ne sont pas très difficiles, pourvu que leur demeure ne soit pas ouverte aux quatre vents. « Le plus important c’est qu’elle soit facile à nettoyer, précise Bruno Thiers, directeur de la Ferme de Beaumont (Seine-Maritime). S’il faut se plier en quatre, la tête dans la crotte, cela devient très vite une corvée. » D’autant plus qu’il faut faire ce ménage tous les quinze jours, voire toutes les semaines selon la saison, le nombre de poules, etc. Deux grands types de poulaillers sont proposés dans le commerce. Ceux dits « en volière », adaptés aux races naines car ils permettent de les garder enfermées quelques jours si besoin, et les maisonnettes. Ils sont souvent vendus avec un mini parcours clos qui ne peut servir qu’à isoler les poules quelques heures.

… et terrasses

Publicité

Les poules font des crottes ! Dans l’herbe, ça passe encore. Mais sur la terrasse ou sur les marches, c’est nettement plus salissant. Et on finit toujours par en ramener sous les chaussures…

Les bons perchoirs

Indispensables au bon repos du gallinacé, ils doivent, pour être confortables, avoir une section d’au moins 3 à 4 centimètres.

Le grillage

Si vous prévoyez de clore un espace, un grillage d’au moins 1,20 mètre est nécessaire. Et, contre les prédateurs, il doit être enterré à environ 50 centimètres dans le sol. Une solution intermédiaire est la clôture électrique. Moins esthétique, elle a pour intérêt de se déplacer plus facilement. 

La bonne dose

La mangeoire permet de mettre une réserve de nourriture à disposition des poules. Si elle reste à l’extérieur, il faut choisir un modèle qui protège correctement les aliments des intempéries. Et ne la prévoyez pas trop petite car vous pourriez être amené à laisser vos poules quelques jours toutes seules. L’abreuvoir, de bonne taille, doit être isolé du gel. Et il faut penser à le nettoyer régulièrement, tout comme la mangeoire.

Quelles races ?

« Pour une famille avec enfants et qui dispose de peu de place, je conseille trois races naines : la pékin, la wyandotte écaillée ou la soie, poursuit Bruno Thiers. Deux ou trois petites poules qui se comporteront comme de véritables animaux de compagnie. Pour ceux qui disposent de plus de place, certaines grandes races sont aussi très tranquilles. C’est le cas des brahmas (notre photo), des sussex et des orpingtons qui, en plus, font de bons gros oeufs. »

Petits, petits, petits…

« Comme nos jardins ne permettent pas à la poule de trouver tout ce dont elle a besoin, des mélanges préparés à base de céréales sont proposés dans le commerce, explique Bruno Thiers. Ils sont bien équilibrés. » Pour les extras, sachez que les poules sont curieuses et gourmandes. Proposez-leur vos restes de table frais, elles aviseront et feront leur choix. Et n’oubliez pas de leur jeter quelques graines en les appelant : les voir arriver en courant vers soi est un spectacle toujours réjouissant. Attention à ne pas les gaver…

Un bonheur quotidien

« Il y a huit mois, j’ai décidé de prendre deux poules. Pour réduire mon compost et avoir quelques oeufs, je trouvais que c’était écolo. Je croyais les garder dans un coin au fond du jardin. Très vite, elles se sont montrées familières et j’ai décidé de leur laisser tout le jardin. Elles répondent lorsque je les appelle, cherchent à entrer dans la cuisine et se laissent même caresser. Et quand mes petits-enfants arrivent, ils filent dans le poulailler voir s’il y a un oeuf. Mais je ne pensais pas que deux poules prendraient autant de place… C’est un bonheur au quotidien. Et tant pis pour les crottes sur la terrasse ! » Catherine et ses poules. Briis-sous- Forges (Essonne). 

Le Palmarès 2024 des villes où il fait bon vivre avec son chien
Le Palmarès 2024 des villes où il fait bon vivre avec son chien
Le magazine 30 millions d’amis
Le n°1 de la presse animalière

Chaque mois, devenez le meilleur des maîtres et retrouvez tous nos dossiers et conseils d’expert. Découvrez nos offres papier et numériques...

Publié le 5 janvier 2016
3 minutes
Publicité