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Chats diabétiques : l’implication des propriétaires est essentielle

A partir d’un certain stade, lorsqu’un chat est diabétique, il a besoin de recevoir de l’insuline tous les jours. Comme chez l’Homme, ce type de traitement implique de réaliser des injections et des analyses de sang a la maison. L’expérience montre que les propriétaires s’adaptent généralement bien à ces contraintes.

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Chats diabétiques : l’implication des propriétaires est essentielle
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Le traitement à l’insuline donne de très bons résultats chez les chats diabétiques. A l’inverse, quand ce traitement n’est pas mis en place, la probabilité de décès à court terme du chat est multipliée par 15…

Suivre les effets du traitement au jour le jour

L’essentiel de la mortalité due au diabète chez le chat est lié au refus de l’insulinotherapie par les propriétaires. Bien sûr, certains propriétaires peuvent être réticents à l’idée de faire des injections quotidiennes à leur chat mais, une fois le geste appris, il ne pose plus de problème pratique.

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Suivant les cas, le vétérinaire pourra prescrire des types d’insuline différents, qui nécessitent une ou deux injections par jour. Le choix de l’insuline et la dose à administrer dépendent de la façon dont l’organisme du chat réagit. Pour connaître ses réactions, rien de mieux que de suivre l’évolution du taux de sucre dans le sang (ou glycémie) au quotidien.

Si beaucoup de propriétaires de chats hésitent à faire des prises de sang à domicile, la plupart des possesseurs s’avèrent finalement capables d’analyser la glycémie de leurs compagnons. Une étude a même montré que, lorsque les propriétaires de chats diabétiques suivent les fluctuations de la glycémie de leur animal, une rémission de la maladie est obtenue chez un tiers des chats, contre seulement 10 % chez les chats non suivis ! Une rémission signifie que pendant une période plus ou moins longue, le chat arrive à compenser son diabète et que le traitement par l’insuline ne s’avère plus obligatoire. Il a aussi été montré que les propriétaires qui suivent l’évolution de la santé de leur chat au jour le jour étaient moins anxieux et supportaient donc mieux la situation.

Les facteurs favorables au pronostic

Chez les chats, le diabète est très souvent lié à un état d’obésité qu’on a laissé s’installer. Lorsque l’on met en place un régime amaigrissant dès le début du traitement par l’insuline, les chances de rémission augmentent et le pronostic est meilleur. Ce type de régime s’appuie sur une restriction calorique et une augmentation du taux de protéines dans l’aliment par rapport aux glucides.

À lire aussi : Le diabète sucré chez le chien et le chat, vous n’êtes pas seuls !

Les chats de race Burmese sont apparemment plus souvent atteints que d’autres par le diabète sucré. Cependant, lorsqu’un traitement médical et nutritionnel adéquat est mis en place, les chances de rémission sont aussi plus importantes que chez d’autres chats diabétiques.

Shutterstock. Le Burmese serait apparemment plus touché par le diabète sucré que les autres races de chats.

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