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Farah Kesri et Michel Cymes comparent les sens des animaux

Dans ce premier album jeunesse, le médecin Michel Cymes et la vétérinaire Farah Kesri s’efforcent de mettre en parallèle les cinq sens des humains avec ceux du reste du règne animal. Pourquoi avons-nous des oreilles, et pas les sauterelles ? Pourquoi n’avons-nous que deux yeux alors que l’araignée en a huit ?! À chaque animal ses particularités !

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Farah Kesri et Michel Cymes comparent les sens des animaux
Glénat

Animaux-Online : Pouvez-vous nous en dire plus sur votre ouvrage « Même pas bêtes ! Les 5 sens » ?

Farah Kesri : C’est mon premier livre jeunesse, c’est un peu mon petit bébé, que j’ai co-écrit avec Michel Cymes, qui est médecin. Ça faisait quelques années qu’on voulait écrire un livre où on comparerait les humains avec les animaux. Le point de départ a donc été les 5 sens. Michel a ensuite eu cette idée de se mettre en avatar et de se demander : « Comment ce serait si j’avais une trompe d’éléphant ou des oreilles d’otocyon, qui est un canidé avec de grandes oreilles, comme le fennec. On s’est vraiment déplacés d’un sens à l’autre en essayant de voir ce qui allait plaire aussi bien aux enfants qu’aux adultes.

AO : Les sens des animaux et des humains sont-ils vraiment comparables ?

FK : Ce n’est pas toujours comparable. En fait, il y a des points communs. On ne va pas comparer l’araignée qui a huit yeux avec l’être humain qui n’en a que deux. Ce que l’on peut comparer, c’est leurs capacités : qu’est-ce que ça apporte à l’araignée d’avoir huit yeux et à l’humain d’en avoir deux ? Peut-être que nous, ça nous suffit largement et que l’araignée, elle, dans son environnement, a besoin d’avoir deux gros yeux de face, une profondeur de champ et une précision des détails pour bien repérer tout ce qui bouge. Et elle a aussi besoin d’avoir les autres petits yeux qui sont autour pour voir ce qu’il y a derrière. Nous, il nous suffit de tourner la tête, de partir, de se déplacer très vite. Elle, elle a besoin de rester sur place et d’être à l’affût, surtout les araignées sauteuses.

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AO : Quel serait l’animal de votre livre le moins gâté par la nature ?

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FK : L’escargot ? (Rires) Il est très lent, il bave, il a une vision et un odorat pas terrible… On va dire qu’il a juste le toucher. Ce qui est assez marrant, c’est que c’est un sens qui existe chez toutes les espèces. C’est celui auquel on ne pense pas vraiment en premier et, finalement, c’est celui-là qui est le plus important parce qu’il va nous aider à prendre conscience de notre corps, mais aussi de notre environnement. C’est aussi lui qui permet de faire des liens avec les autres. C’est celui qu’on oublie qui est peut-être le plus important…

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Retrouvez l’interview complète en vidéo :

DR

« Même pas bêtes ! Les 5 sens » de Farah Kesri et Michel Cymes, illustré par Amélie Falière. Glénat Jeunesse. 15 €

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