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Aube : massacre cruel dans une ferme pédagogique

Les responsables de la ferme pédagogique de Méry-sur-Seine ont fait une macabre découverte le 29 juillet au matin : leurs animaux ont été massacrés à coups de pierres, de bâtons et de cannettes. Quatre mineurs ont été placés en garde à vue.

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Aube : massacre cruel dans une ferme pédagogique
Gîtes loisir - Méry-sur-Seine

Située à 30 km au nord de Troyes, dans l’Aube, la petite ferme pédagogique avait ouvert ses portes fin avril et avait été officiellement inaugurée le 22 juin. Canards, lapins, cochons, chèvres, poules… Toute cette joyeuse basse-cour devait permettre d’accueillir gratuitement des enfants, des personnes en situation de handicap mais aussi des patients de l’unité Alzheimer du village qui venaient nourrir les animaux. Mais le rêve a tourné au cauchemar lorsque, le lundi 29 juillet, vers 9 h, Damien, le gestionnaire du site et Nathalie Kabbani, la directrice, découvrent leurs animaux gisant au sol, morts ou agonisants. Sur les 22 pensionnaires de cette ferme, 16 ont été massacrés avec une rare violence dans la nuit de dimanche à lundi. À côté, le centre équestre a été fracturé, et quelques poneys se sont échappés.

Un déchaînement de violence

Lapins, canards, poules, dindons tabassés à mort ; jars à l’aile brisée ; mouton au crâne largement ouvert, finalement euthanasié ; cochon traumatisé, battu aux pattes… Le déchaînement de violence est insoutenable et une enquête a bien évidemment été ouverte pour retrouver les auteurs de ces actes barbares. Concernant les indices récoltés par la gendarmerie, on retrouve de nombreuses cannettes de bière, des bâtons et des pierres, sans aucun doute les armes des crimes.

Nathalie Kabbani espère pouvoir rouvrir sa ferme en septembre. Pour cela, une cagnotte a été ouverte : « Si vous avez des animaux de race, du matériel, ou si pouvez nous aider financièrement, nous vous en remercions par avance ». Plus de 20 000 euros auraient déjà été récoltés.

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4 mineurs arrêtés

48 heures après la découverte des faits, quatre mineurs ont été placés en garde à vue. Ils sont âgés de 16 à 17 ans. L’un d’eux habite la commune, les autres dans des communes voisines. Certains sont connus des services de police pour des faits mineurs. Les adolescents était présentés aujourd’hui, jeudi 1er août, au juge des enfants. « Ils ont reconnu les faits, ont des souvenirs sans pouvoir expliquer le sens de leurs actes », a précisé un gendarme à l’AFP, parlant d’un acte sans « aucune logique », « sous l’effet de groupe », de l’alcool et d’autres substances. 

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