Maltraitance : une journée pour apprendre à agir

Le 30 mars, à la mairie de Saint-Mandé, se dérouleront les premières Assises de la prévention et de la protection animale. Des experts se succéderont toute la journée afin d’informer le public de la marche à suivre lorsque l’on est témoin de maltraitance ou de détresse animale.

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Travailler sur des cas concrets
Intervenir dans les règles

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Maltraitance : une journée pour apprendre à agir

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Cirques, zoos, abattoirs, animaux de compagnie ou faune sauvage… Les premières Assises de la prévention et de la protection animale auront pour but de répondre aux questions autour de la maltraitance animale. Organisées par l’Arche des associations et animées par le docteur Laetitia Barlerin, le samedi 30 mars à la mairie de Saint-Mandé, ces Assises réuniront treize personnalités et experts engagés, tous animés par un seul objectif : le mieux-être animal. Vétérinaires, avocats, éducateurs, députés et associations se chargeront de fournir tous les outils juridiques, pratiques, éthiques et sanitaires afin que le grand public, les petites associations et les municipalités puissent agir en cas de maltraitance ou de détresse animale.

Travailler sur des cas concrets

Voici des exemples de questions auxquelles des réponses seront apportées :

Est-ce que le berger malinois enfermé sur le balcon de mon voisin est considéré comme étant victime de maltraitance animale ?
L’âne seul dans son pré semble se morfondre. Il n’a pas l’air très en forme. Est-il en situation de maltraitance animale ?
J’ai récupéré des chatons livrés à eux-mêmes dans le jardin d’un particulier. Suis-je en infraction ?
Les animaux du cirque qui se produit dans ma ville ne semblent pas très heureux. Les lamas sont attachés près d’une voie dangereuse. L’hippopotame est dans un camion enfermé en permanence. Est-ce normal ?

Pour Christine His, la déléguée générale de l’Arche des associations, il est important de travailler sur des cas concrets afin de constater ce qui a été bien fait ou mal fait et ce qui aurait pu être amélioré. « Les cas abordés permettront aussi de répondre à la question : « Si on avait fait ça, qu’est-ce qui se serait passé ? » »

Intervenir dans les règles

« Souvent, les personnes se précipitent pour sauver un animal quitte à être en infraction, déplore Christine His. Je veux que les gens repartent [de ces Assises] en se disant : « Je sais quoi faire, maintenant », afin que le sauvetage se passe dans les règles, sans risque pour l’animal de retourner dans son enfer ». La déléguée générale de l’Arche des associations précise que les démarches effectuées à l’étranger seront aussi étudiées afin de voir s’il est possible de faire la même chose en France. À l’issue de la journée, un guide pratique sera édité.