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Comment protéger votre animal contre les tiques ?

Protéger son animal contre les tiques est essentiel ! Ces gros acariens peuvent transmettre un ou plusieurs parasites ou bactéries (et donc des maladies) lorsqu’elles « pompent » le sang de leur hôte pour se nourrir.

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Comment protéger votre animal contre les tiques ?
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La prévention est d’autant plus importante que le dérèglement climatique fait qu’il y en a toute l’année, et qu’avec les migrations d’espèces animales, il y a des tiques porteuses dans un nombre croissant de bois et de campagnes. Toute la famille est concernée (chiens, chats, maîtres), mais pas dans les mêmes proportions. En effet, les hommes n’ayant pas de fourrure, les tiques sont plus faciles à repérer, et donc à retirer rapidement. Les risques de transmission sont plus faibles si la tique est restée moins de douze heures en place et si chaque sortie fait l’objet de mesures de protection (vêtements longs…).

Le chat n’est pas à l’abri, mais comme il fait sa toilette avec sa langue râpeuse, il a plus de chances d’ôter l’intruse, sauf si celle-ci est dans une zone inaccessible. Tête, cou… sont donc à vérifier. Finalement, c’est le chien le plus vulnérable ! Selon qu’il est citadin ou rural, vivant dans une zone à haut risque de tiques transmettant la maladie ou pas…, la prévention passe par des produits anti-tiques efficaces durant quelques jours (shampooings) ou plusieurs semaines (comprimés, colliers, pipettes…), sans oublier la vaccination contre la piroplasmose, une infection qui se traduit initialement par de la fièvre, des urines foncées, une boiterie, et qui peut conduire au décès en l’absence de traitement.

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En revanche, il n’existe pas de vaccin contre les autres affections qui peuvent être transmises par la tique, comme l’ehrlichiose (infection bactérienne), responsable de saignements du nez et d’une perte d’appétit, ou d’autres maladies, plus rares chez le chien. Aussi, faute de vaccin capable de protéger l’animal à 100 %, il faut mettre l’accent sur la prévention.

Egalement indispensable : au retour d’une promenade à risque, commencez par une inspection détaillée, notamment au niveau de la tête, du cou ou entre ses doigts, là où la peau est fine, et brossez-le. En cas de tique en vue, la retirer avec un crochet prévu à cet effet sans l’endormir avant, faute de quoi elle larguera ses sucs salivaires dans le sang du chien, avec les bactéries ou les parasites qu’ils contiennent. Une fois la tique ôtée, il ne reste plus qu’à désinfecter l’animal et à être attentif à sa santé : au moindre signe suspect, demandez l’avis du vétérinaire.

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