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Près de 400 nouvelles espèces découvertes en Amazonie

Poissons, amphibiens, reptiles, oiseaux, plantes… 381 nouvelles espèces de la faune et de la flore amazoniennes ont été découvertes par les chercheurs, selon un nouveau rapport présenté par le WWF, alors que les menaces de la déforestation et de l’extraction pèsent toujours sur la plus grande forêt tropicale au monde.

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Près de 400 nouvelles espèces découvertes en Amazonie
Grenouille d'Amazonie - Shutterstock

L’Amazonie est l’une des plus riches zones de biodiversité au monde. Selon de nouvelles recherches, présentées dans un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF) et de l’institut Mamiraua, 381 nouvelles espèces ont été identifiées. Cette liste inclut 216 plantes, 93 poissons, 32 amphibiens, 19 reptiles, 1 oiseau et 20 mammifères, dont 2 fossiles. Ce rapport estime qu’une nouvelle espèce est découverte tous les deux jours en Amazonie, vaste étendue de jungle répartie entre neuf pays d’Amérique du Sud.

Au cours des 17 dernières années, les scientifiques ont ainsi recensé plus de 2 000 nouvelles espèces en Amazonie. Mais le manque de moyens pour financer les recherches fait craindre au WWF des découvertes de plus en plus lentes et difficiles.

Des espèces menacées avant même qu’elles soient découvertes 

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En outre, « toutes les espèces sont situées dans des zones où l’être humain est en train de dégrader l’Amazonie [et cela] menace la survie des espèces avant même qu’elles soient découvertes », a averti Ricardo Mello, coordinateur du programme Amazonie à WWF.

La publication de ce rapport intervient alors que le gouvernement brésilien veut autoriser l’extraction minière dans l’énorme réserve naturelle de Renca, au nord du pays. Cette zone, grande comme le Danemark, recèle d’importants gisements d’or, de fer, de cuivre ou encore de manganèse, attirant la convoitise de compagnies minières privées.

La justice brésilienne a suspendu le décret du gouvernement prévoyant de mettre fin au statut de réserve naturelle de cette zone, mais l’État a déjà fait appel. La forte mobilisation citoyenne se poursuit pour protéger les populations vivant sur place et leur environnement des lourds impacts de l’industrie minière. Ces activités entraînent, selon Greenpeace, le : « déboisement de vastes zones pour construire des routes et des carrières, des risques extrêmement importants de contamination aux métaux lourds pour les sols et les cours d’eau, le déplacement des populations locales au mépris de leur mode de vie et de leurs droits… ».

Le Brésil, selon un ancien modèle de lutte pour la préservation de la forêt, avait réduit la déforestation de 84 % entre 2004 et 2012. Mais ces deux dernières années, le taux de déboisement dans le pays a augmenté de 30 %.  

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Publié le 5 septembre 2017
2 minutes
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